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Sherlock Holmes The Devil Daughter 09 04 16 007

TEST - Sherlock Holmes: The Devil's Daughter - Le diable est dans les détails

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Sherlock Holmes: The Devil's Daughter : Deux ans après Crimes & Punishments, Sherlock enfile à nouveau sa veste pour de nouvelles affaires qui impliquent notamment sa fille adoptive Kate.

La marque des Sherlock Holmes, c'est probablement aussi leur système de jeu, et The Devil's Daughter ne manque pas le coche. Il propose encore une fois un habile mélange entre mini-jeux, enquêtes et énigmes, qui a le mérite d'être original et de n'être présent dans aucune autre production actuelle. La plupart du temps, nous déplaçons notre détective dans des environnements ouverts pour interroger et analyser des suspects, ou découvrir et inspecter des preuves. Pour le reste, nous avons droit à des séquences récurrentes, comme des passages d'équilibre avec les joysticks, des scènes où il faut remettre des actions dans l'ordre, etc.

Le système de jeu est ainsi trop permissif, mais sa diversité est toujours aussi intéressante.

Sherlock Holmes The Devil Daughter 09 04 16 004Plus intéressant, plusieurs mécaniques de gameplay sont utilisées une seule fois : partie de boulingrin, course sur les toits, résolution d'énigmes en utilisant les éléments d'un environnement ouvert, sauvetage chronométré de victimes, désamorçage d'un engin explosif... La surprise et le renouvellement sont donc réguliers, tout comme le sentiment que la situation et la narration ont été pensées avant le système de jeu. Cela est souvent une bonne chose, mais parfois une mauvaise idée, comme cette interminable partie du jeu de boules anglais en trois manches, qui aurait largement pu se contenter d'un duel et non de trois. Qu'à cela ne tienne, si la séquence dure trop longtemps, le jeu vous proposera lui-même de passer la scène, sans malus aucun.

Au fil de nos actions, l'enquête avance logiquement, et il est possible de manquer des indices nécessaires à la résolution du mystère. Deux modes de difficulté sont proposés : l'un ne nous laisse pas réparer nos erreurs, l'autre nous permet de recommencer une analyse ou une action pour trouver une preuve utile à l'affaire. Mais autant se le dire, quel que soit le mode de difficulté, difficile de manquer le moindre élément utile à l'affaire : entre le menu qui nous dit quand un lieu a fini d'être exploré et les pointeurs un peu trop dirigistes, tout est fait pour nous aider. À contrario, l'absence d'indicateur quant au lieu où nous devons nous rendre (le plus souvent lors d'un retour à la maison des Holmes pour analyser une preuve ou nous changer) fait parfois inutilement perdre de longues et énervantes minutes.

Sherlock Holmes The Devil's Daughter 01 03 2016 pic 4Et elles sont d'autant plus agaçantes que les temps de chargement entre chaque zone sont interminables. Normalement, ils ne s'enchaînent pas trop, mais étant donné qu'ils durent environ une vraie minute, leur simple apparition agace. Enfin, pour conclure l'affaire ou parfois progresser dans celle-ci, il faut relier les indices dans une manifestation virtuelle de notre esprit : là encore, difficile de se tromper, il est possible d'associer chaque indice à un autre sans limites. Un simple nombre réduit de tentatives aurait pourtant pimenté les choses. Le système de jeu est ainsi trop permissif, mais sa diversité est toujours aussi intéressante, malgré quelques mauvaises idées ou passages un peu longuets.

Commenter 1 commentaire

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Kid - Loco
J'y ai joué cet semaine, le jeu n'est pas lassant du tout, une jouabilité qui est original, ses deux points noirs sont les graphismes mais pardonnable car c'est un petit studio et le doublage français (la plupart des voix est interprété comme un débutant) mais le jeu ne mérite pas 13/20 mais plutot 15/20 car ce n'est pas un studio AAA donc si c'était ubisoft ou EA par exemple qui l'aurait fait , j'aurai mis 13/20.
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