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The Evil Within The Executioner head

TEST- The Evil Within : faut-il craquer pour le DLC The Executioner ?

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The Evil Within : Le survival-horror de Shinji Mikami est de retour une dernière fois.

Après l'excellente enquête de Juli Kidman, scindée en deux parties assez surprenantes par rapport à l'aventure principale, The Evil Within nous donne aujourd'hui rendez-vous pour une troisième et dernière plongée dans l'horreur, cette fois-ci dans la peau d'un méchant. Ainsi, dans le DLC The Executioner, c'est bel et bien le Gardien que nous devons incarner, cet espèce de boucher géant, armé de son gros marteau et dont le casque est en réalité un coffre-fort lourd et massif. Autrement dit, c'est de nouvelles sensations que promet ce contenu additionnel, d'autant qu'ici, la vue se conjugue non plus à la troisième personne, mais à la première. De fait, nous n'avons jamais été aussi immergé dans les enfers.

Des idées bancales dans le design des boss.

The Evil Within DLCCôté scénario, nous incarnons un homme, sans nom et sans visage, obligé d'aller dans le STEM pour sauver sa fille en remplissant des objectifs donnés par la société Moebius. Comme cette machine a la faculté de désagréger les souvenirs d'un sujet de façon progressive jusqu'à annihiler sa personnalité et la transformer en monstre, notre héros de fortune n'a n'autre choix que d'aller vite : sans quoi, son enfant sera perdu à jamais. Pour la retrouver, il doit affronter les autres sujets qui ont été dominés par le STEM, soit les boss que nous rencontrons également dans The Evil Wihin, pour quelques informations supplémentaires sur l'univers imaginé par le cerveau fou de Shinji Mikami, père de Resident Evil ayant enfanté une nouvelle créature effroyable.

Le gameplay du DLC The Executioner abandonne donc les vertus du TPS à la sauce survival-horror pour offrir un résultat plus proche du FPS, très bourrin et "lourdingue" compte tenu du poids du personnage ressenti à chacun de ses pas. Traînant la peine d'un père en manque de sa fille, le Gardien ne peut pas courir. Fort heureusement, il a d'autres atouts dans son sac, à commencer par une puissance à nulle autre pareille au corps-à-corps. Cela tombe bien, car c'est une succession de combats contre des boss dans des arènes étriquées qui vous attend, ni plus ni moins. Le hic ? Certains choix de game design rendent cette mini-campagne hasardeuse et parfois énervante, la lenteur du personnage étant trop souvent un boulet face à la rapidité des nombreux ennemis qui lui font face.

En termes d'arsenal, le légendaire marteau du Gardien est très vite accompagné par d'autres armes : tronçonneuse, cocktail molotov, bazooka... À noter, toutes ces joyeusetés peuvent être améliorées via des pièces à ramasser en tuant des ennemis ou en cassant certains éléments du décor (point trop n'en faut). Signalons, pour finir, ce pouvoir permettant de revoir des souvenirs afin de dénicher quelques secrets. Vous l'aurez compris, le Gardien est plutôt bien équipé.

Sauf que la sauce ne prend pas vraiment, malgré une ambiance qui fonctionne toujours, du gore à l'état brut qui en met plein la vue et des arguments qui ne manquent pas sur le papier. La faute à des idées bancales dans le design des boss et, pour couronner le tout, trop peu de valeur ajoutée sur la longueur. C'est parfois jouissif, mais pas suffisant au regard de ce que proposent The Evil Within, The Assignment et The Consequence. Il fallait bien un vilain petit canard et il est gros, très gros. Et il fait peur, très peur...

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