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Metroid Dread 22 22 09 2021

Metroid Dread : MercurySteam ne crédite pas tous les développeurs dans le jeu et s'explique

par
Source: Vandal et GameSpot

Le studio espagnol se défend comme il le peut avec une explication qui fait grincer des dents.

Metroid Dread est sorti la semaine dernière exclusivement sur Switch, c'est déjà un incontournable de la console de Nintendo, les notes sont dithyrambiques et le titre est un gros prétendant pour être le Jeu de l'Année de nombreuses personnes. Et comme dans tous les jeux vidéo, il y a à la fin un générique mettant en avant tous les développeurs ayant participé au projet.

Metroid Dread 22 22 09 2021

Tous ? Eh bien non, comme l'a pointé le site espagnol Vandal, citant trois sources qui ont œuvré sur Metroid Dread, mais dont les noms ne sont pas affichés dans les crédits de fin. Il y a notamment Roberto Mejías, artiste 3D qui a été chez MercurySteam pendant huit mois et dont le travail sur les environnements est bien présent dans le jeu final, mais également Tania Peñaranda Hernández, animatrice 3D de personnages qui affirme que les animations qu'elle a créées sont partout dans le gameplay, ainsi qu'une troisième source voulant rester anonyme, mais qui déclare avoir travaillé 11 mois sur le projet.

À une époque où les studios sont pointés du doigt pour diverses raisons, cela fait quand même un peu tache. D'autant que MercurySteam avait été présenté comme un studio dans lequel il est compliqué d'y travailler à l'époque de Castlevania: Lords of Shadow 2, ce qu'avait à l'époque réfuté Enric Alvarez, son cofondateur. Mais le studio espagnol s'est expliqué concernant cette affaire de crédits, avec une explication... étonnante :

Nous créditons tous ceux qui certifient une participation minimale à un projet particulier, généralement la grande majorité des développeurs. Nous fixons le minimum à 25 % du temps de développement. Nous créditons également ceux qui, même s'ils ne sont pas dans le projet depuis trop longtemps, ont eu des contributions créatives et/ou techniques importantes. Le développement d'un jeu est une entreprise complexe, difficile et épuisante. Nous comprenons que chacun d'entre nous doit y contribuer au minimum, pour être accrédité dans le produit final. Merci de votre intérêt.

Voilà, d'après le communiqué de MercurySteam, qui a été envoyé à GameSpot, les trois développeurs mentionnés plus haut n'ont visiblement pas assez apporté leur patte à l'édifice Metroid Dread pour avoir droit à leurs noms dans le générique. De quoi faire grincer des dents. Le jeu reste quand même une référence, et vous pouvez l'acheter à 49,99 € sur Amazon.

Lire aussi : TEST Metroid Dread : l'évolution naturelle et irrésistible de la licence

redacteur vignetteClint008
Rédacteur - Testeur

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