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Assassin's Creed IV Black Flag 30 05 2013 head

E3 2013 - PREVIEW - AC IV: Black Flag - Nos premières impressions

par

Dans la famille Kenway, je voudrais le grand-père.

Comme chaque année, Ubisoft nous propose sa nouvelle histoire qui raconte l’affrontement à travers les siècles entre les Assassins et les Templiers. Avec Assassin’s Creed IV: Black Flag, nous nous retrouvons dans les Caraïbes en 1717, soit une quarantaine d’années avant le début d’Assassin’s Creed III. Nous y jouons le grand-père de Connor, Edward Kenway, corsaire grossier, bagarreur et pirate à ses heures.

La présentation a commencé par une séquence de gameplay solo dans laquelle Edward accepte une mission secondaire dont l'objectif est d’assassiner deux frères Templiers. Après avoir discrètement approché ses cibles, notre Assassin plante sa lame secrète dans le dos de l’un des deux ennemis, ce qui provoque la fuite du second, qui saute dans un bateau et prend le large immédiatement. Edward prend donc le contrôle du Jackdaw (son navire) et se lance à la poursuite de sa proie. À la suite d’une bataille navale acharnée, notre héros aborde le galion adverse et y assassine sa seconde cible pour toucher sa récompense. S’en est suivi une séquence de navigation en mer lors de laquelle il est possible de faire chanter notre équipage tel « une radio pirate », mais cela nous a permis de constater que les éléments peuvent se déchaîner lorsqu’une tempête s’est levée et qu’une trombe marine nous a foncé dessus en envoyant par le fond un navire espagnol.

assassin's creed IV black flagLa séquence de jeu s’est poursuivie à proximité d’un banc de sable sur lequel Edward Kenway a débarqué pour y découvrir une carte au trésor sur un cadavre. Cette carte nous indique là où est caché un coffre sur l’île de Mystaria. Une fois arrivé à bon port, le démonstrateur nous a montré la carte de l’île qui nous paraissait gigantesque, puis a dé-zoomé pour nous prouver que finalement elle est minuscule comparée à la taille titanesque de la zone de jeu proposée dans Assassin’s Creed IV: Black Flag. Il nous a laissé choisir si nous voulions le voir accéder furtivement à notre objectif ou s’il devait la jouer bourrin en éliminant tous les soldats espagnols présents. Après que l’assistance a opté pour la version discrète, il s’est rendu sans éliminer un garde jusqu’au coffre au trésor et en a profité pour délivrer deux prisonniers qu’il a pu recruter pour son équipage, qui a subi de lourdes pertes humaines lors de la dernière bataille navale.

Enfin, nous avons enfin pu avoir une manette PlayStation 4 en mains afin de nous affronter sur le multijoueur lors d’une partie personnalisée à 8 où il n’était seulement possible d’assassiner son adversaire qu’avec un pistolet. Ici, aucune surprise, notre personnage nous est imposé et nous nous retrouvons sur une carte urbaine de petite taille sur laquelle nous devrons nous étriper entre amis. C’est au fur et à mesure que la partie progresse que notre cible nous est indiquée et nous devons la retrouver grâce à un genre de boussole, qui nous indique la direction à suivre. Une fois à proximité de notre adversaire, nous pouvons le détecter, mais ne pouvons plus rester furtifs. Une fois l’ennemi abattu, une autre cible nous est affectée.

assassin's creed iv black flagAlors que la qualité graphique de la quasi-totalité des jeux new-gen que nous avons pu tester sur le salon nous a mis une claque, tant le saut entre les deux générations semble important, Assassin’s Creed IV: Black Flag nous a un peu déçus. Outre le gameplay qui n’a pas bougé d’un iota, c’est visuellement que ce nouvel épisode nous a choqués. En effet, le moteur utilisé est celui pour les consoles actuelles optimisé pour les nouvelles, ce qui donne l’impression de jouer à un jeu Xbox 360 ou PlayStation 3 1.5. Tout de même, ne vous fourvoyez pas, Assassin’s Creed IV: Black Flag est beau, mais il semble que la seule amélioration visuelle apportée par la nouvelle génération se limite à l’absence d’aliasing et de scintillement. En outre, nous avons remarqué un point positif plus qu’appréciable : il n’y a aucun temps de chargement entre les différentes phases terrestres, navales ou en plongée sous-marine.

En conclusion, nous sommes un peu déçus de cet Assassin’s Creed IV: Black Flag, dont nous espérions une vraie évolution, mais nous attendrons d’avoir la version quasi-définitive de la gamescom en mains avant de nous prononcer sur sa véritable valeur.

Assassin’s Creed IV Black Flag 01

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