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Devil May Cry logo vignette 10.01.2013.

DOSSIER - DmC: Devil May Cry - Retour sur les origines de la série

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Source: MediaGen

Toute saga a un commencement.

Capcom était dans une sorte de tourment concernant la franchise des Resident Evil. La firme voulait un quatrième opus qui sortait quelque peu de l'ordinaire. Nouveaux graphismes, nouveau gameplay : Shinji Mikami, célèbre producteur de la licence, se lance à corps perdu avec Hideki Kamiya, créateur de jeu également, dans la recherche d'un nouveau concept.

Après plusieurs années à remuer leurs méninges, à voyager, à prendre des croquis en tous genres d'architectures hispaniques, un premier Resident Evil 4 était né. Cette première maquette fut alors présentée à la société nippone. Problème : la direction avait estimé ce type de production trop éloigné de l'esprit de la série. Néanmoins, tout ce Devil_May_Cry_HD_Collection_screenshot_21032012_04.jpg travail fut bénéfique pour lancer un nouveau titre. La raison ? Une ambiance, une atmosphère, un univers aguicheur... Sans le savoir, Devil May Cry était en route.

C'est alors que les premières difficultés apparaissaient. À partir d'un jeu d'action intense, il était difficile de trouver une histoire à la fois simple et captivante. Des décors riches, un personnage charismatique, tout est en place pour nous pondre une bête vidéoludique. La Divine Comédie, poème italien de Dante Alighieri, a été une des sources d'inspiration pour créer ce monde en 3 dimensions. Pour faire simple, ces quelques vers narrent les péripéties de Dante descendant aux enfers, accompagné de son frère Virgile. Un air de déjà vu ? Normal, bienvenue dans ce monde made in Capcom... enfin pas encore.

Devil_May_Cry_HD_Collection_screenshot_21032012_01.pngHideaki Utsumi, compositeur de génie, fait partie de l'aventure. Celui-ci veut le meilleur pour ce futur hit et prend alors la décision de collaborer avec Soundelux, une société américaine. De cette association naissent des bruitages monstrueusement jouissifs pour nos esgourdes. Après plusieurs efforts, après un acharnement et une volonté de fer, Capcom annonce, le 17 novembre 2000, la production de Devil May Cry.

Dante vient de respirer sa première bouffée d'air. Il ne manque plus qu'une petite chose avant de l'exposer dans les rayons du Pays du Soleil Levant : attirer l'attention des joueurs sur cette galette PlayStation 2. Le 22 mars 2001, Resident Evil: Code Veronica X sort sur la machine de Sony Computer Entertainment. À l’intérieur de la boite se trouve une version d'essai de ce tout premier DmC. En juin 2001, la firme présente la première mission, avec un système de jeu et des graphismes finement travaillés. Il en découlera une seconde démonstration louable dans les boutiques Tsutaya (magasin de location au Japon, principalement de DVD, Blu-ray, CD, etc.). Par la suite, l'attaque aérienne fut ajoutée dans une dernière version, jouable dans le fameux bâtiment Sony situé à Ginza.

Il était temps de lâcher le monstre, de laisser libre cours à sa folie, de détruire les foyers et les écrans cathodiques, Devil May Cry fut commercialisé le 23 août 2001 au Japon. Le 18 octobre, ce fut au tour des joueurs nord-américains. De notre côté, le 13 septembre 2001, lors de la sortie de Resident Evil: Code Veronica X, nous avons pu profiter de la démo dans son édition définitive, incluant toutes les améliorations énoncées précédemment. Le beau gosse mi-humain, mi-démon, ne trancha nos rayons qu'à partir du 13 décembre 2001 avec un succès qui fut, bien évidemment, au rendez-vous.

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