Actualité
the sims 4 gdp bg

DOSSIER sur Les Sims : retour sur 20 ans de simulation déjantée !

par

La franchise de Maxis/EA régale ses aficionados depuis 20 ans maintenant, avec 4 versions qui ont su s’adapter aux demandes sur PC, consoles et mobiles.

Commençons par le commencement. En l’an 2000 sortait un tout nouveau jeu, Les Sims, dans lequel vous pouviez créer un personnage à votre effigie, à celle de votre amoureux/se ou même à celle de votre voisin. La vie de ces petits bonshommes sympathiques – ou pas – pouvait être contrôlée de A à Z : manger, dormir, se laver, aller au petit coin, se divertir, flirter avec la voisine, se faire insulter par le voisin... Un monde de possibilités s’ouvrait alors à des joueurs qui ne savaient pas encore que le titre connaîtrait un succès mondial et d’incroyables améliorations à travers trois autres versions.

Ce premier opus plaît encore de nos jours par sa simplicité.

Pouvant paraître un peu archaïque de nos jours, la jouabilité du titre était quelque peu limitée, bien que les possibilités de gameplay fussent étendues. Seules 4 vues étaient disponibles sur le terrain et les déplacements des Sims étaient robotiques et répétitifs. Ces derniers pouvaient parfois se retrouver bloqués dans des endroits improbables, car les déplacements se faisaient selon le quadrillage du sol, dans quatre directions uniquement. Idem pour le placement des meubles. Les actions des Sims étaient globalement assez longues, sûrement en raison du fait que les versions ultérieures ont gagné en puissance par la suite. Par ailleurs, l’apparition de toutes les notifications en plein écran et nous obligeant à cliquer sur les boutons pour les faire disparaître entravaient quelque peu la fluidité du gameplay.

Côté CUS, le niveau de personnalisation était encore assez limité. Les tenues ne pouvaient pas être déclinées en différents hauts et bas, mais il existait déjà plusieurs dizaines d’options possibles. En revanche, aucune tenue spécifique n’était dédiée au sport (sans passer par le CUS) et tous les Sims avaient le même pyjama. Au moins, pas de jaloux ! La corpulence n’était pas modulable et en réalité définie par la tenue choisie : certaines proposaient un ventre bedonnant ou encore un corps d’athlète. Les coiffures étaient automatiquement associées à un certain visage. Vous pouviez donc vous retrouver avec une super coiffure de star, mais un visage pas franchement engageant. Les traits de caractère quant à eux étaient déjà présents sous la forme de jauges : il fallait répartir un nombre limité de barres entre les traits « Propreté », « Aisance », « Dynamisme », « Sens de la fête » et « Caractère ». Un signe astrologique était attribué en fonction des combinaisons. Bon, globalement, l’absence d’entière personnalisation avait du bon : nous ne passions pas mille ans à créer notre famille.

sims 1 002Construire et aménager sa propre maison était également l’un des intérêts du jeu. Dans le premier opus, le choix des meubles n'était pas très varié sans les extensions. Mais les joueurs des années 2000 s’émerveillaient déjà devant les barbecues, jacuzzi et autres petits plaisirs de la vie. Le menu des Sims se résumait alors à une sorte de steak-haricots verts et éventuellement de hamburgers. Les plats se gâtaient rapidement après leur confection. L’unique emploi proposé dans le journal changeait tous les jours et une voiture, évoluant en fonction du niveau de carrière, venait chercher votre Sim pour l’emmener au travail.

Si par mégarde vous oubliez d’installer une alarme anti-voleuse à chaque entrée de votre maison, le cambrioleur faisait régulièrement son apparition (en vous faisant sursauter avec sa musique angoissante). Côté gestion des besoins, un élément a fini par disparaître dans les opus suivants : la satisfaction liée à l’habitation (taille, mobilier, jardin, entretien et disposition). Peut-être parce que la plupart des joueurs ne comprenaient pas vraiment son intérêt ni comment la gérer ? Le confort et l’espace étaient également deux jauges qui ont par la suite disparu des besoins dits « essentiels ». Il était aussi difficile et long de faire monter la barre de relation entre deux Sims, et il était alors possible qu’un Sim en adore un autre, mais que ce dernier le déteste. Niveau compétences, certaines ne s’apprenaient qu’en lisant les livres associés et non par la pratique (comme la cuisine). Il n’y avait à l’époque que six compétences disponibles. Les différentes extensions du jeu (Ça vous change la vie, Surprise-partie, Et plus si affinités…, En Vacances, Entre chiens et chats, Superstar et Abracadabra) apportaient un vrai plus au gameplay en le rendant de plus en plus réaliste.

Ce premier opus plaît encore de nos jours par sa simplicité : nous allons droit au but sans tourner trois heures autour du pot. Certes, nous passons beaucoup (trop ?) de temps à répondre aux besoins de nos Sims et nous sentons bien que le gameplay est focalisé sur cet aspect, mais il s’agissait à l’époque du premier jeu qui donnait la possibilité de créer une vie parallèle et rien que pour cela, il a été révolutionnaire.

Commenter 0 commentaire

Soyez le premier à commenter ce contenu !