Test Switch
Bayonetta Origins Cereza and the Lost Demon test

TEST Bayonetta Origins: Cereza and the Lost Demon, il était une fois… un conte de fées particulier

par

Un peu de douceur dans ce monde brute. Vivez la petite histoire de l’apprentie sorcière Cereza.

Aussi mignon qu’un livre pour enfant

Bayonetta est une série mondialement connue qui a eu beaucoup de mal à démarrer. Depuis plusieurs années, Nintendo a pris en charge cette licence et les joueurs ont alors pu découvrir les péripéties de la magnifique sorcière d’Umbra. Aujourd’hui, le constructeur japonais serre de nouveau la main à PlatinumGames pour proposer un spin-off légèrement décalé, qui s’éloigne beaucoup du gameplay électrique que nous connaissons : Bayonetta Origins: Cereza and the Lost Demon. Ici, nous en apprenons un peu plus sur l’enfance de Cereza, mais dans un univers coloré.

Un véritable bonheur !

Bayonetta Origins Cereza and the Lost Demon 22 09 12 2022Par ailleurs, commençons par le point qui saute aux yeux, les graphismes. Les développeurs sont partis sur un rendu très basique et quelque peu sommaire dans les textures. Néanmoins, l’équipe joue beaucoup sur l’aspect cel-shading pour marquer les esprits. En effet, nous sommes plongés dans un conte de fées à croquer, très coloré, avec une direction artistique fascinante. C’est comme si nous prenions le contrôle d’une héroïne dans un livre. Certains éléments de décor ondulent comme du papier et les cinématiques se présentent sous la forme d’un énorme bouquin, dont nous pouvons tourner les pages. Malgré ce côté très simpliste à l’image, le titre arrive à charmer par son monde enchanteur. Que ce soit en mode TV ou Portable, c’est fluide et soigné.

Du côté de la bande-son, nous avons des notes très douces qui accompagnent notre aventure, et qui collent parfaitement à l’univers. Par exemple, dans une forêt légèrement sombre et mystérieuse, nos esgourdes se régalent avec une musique énigmatique et un brin occulte. Cette dernière devient un peu plus psychédélique et énergique lorsqu’une créature fait son apparition. Mais ce que nous avons principalement apprécié, c’est que le tout s’accorde parfaitement avec la voix off qui conte cette histoire tout au long de notre escapade. Notez une chose, les intonations en anglais ou en japonais sont excellentes pour nous transporter dans ce roman virtuel. Un véritable bonheur !

Mon petit Chouchou !

La prise en main est certainement l’aspect le plus déroutant de cette production. Et pour cause, nous ne contrôlons pas un, mais deux personnages à la fois, avec une caméra qui se déplace toute seule. Au début, nous avons eu un peu de mal pour tout comprendre... Et pour cause, d’un côté, avec le Joy-Con gauche, nous déplaçons Cereza qui peut lancer des sorts pour débloquer des chemins, immobiliser des ennemis avec des ronces, et... c’est tout. De l’autre, avec le Joy-Con droit, nous nous amusons avec Chouchou qui rentre dans le tas en balançant quelques coups de griffes dévastateurs aux ennemis. Notre petit démon a aussi la possibilité de déblayer des passages ou d’exploser des plantes bloquant des trésors éparpillés par-ci, par-là.

De quoi fatiguer les neurones.

Bayonetta Origins Cereza and the Lost Demon 12 09 02 2023Pour faire simple, la sorcière a des facultés qui ne servent pas à grand-chose durant un affrontement. Le plus souvent, nous la mettons à l’abri pour éviter qu’elle tombe à terre. Notre attention est alors monopolisée par son compagnon qui est bien plus robuste et redoutable. Et durant de telles phases, il est par moment difficile de manager deux protagonistes en même temps. Quand les combats deviennent un peu trop explosifs, le joueur a du mal à suivre ce qui se passe à l’écran. Il doit ainsi assimiler plusieurs informations à la fois, tout en manipulant deux personnages. Oui, de quoi fatiguer les neurones. Pour le coup, nous conseillons d’y jouer à deux, sur un même canapé, pour jouir d’une expérience conviviale.

Plus nous progressons, plus nous devons puissants. Un arbre de compétences donne la possibilité d’obtenir de nouveaux pouvoirs et techniques. Au fil de notre odyssée, nous recevons des facultés liées aux éléments, changeant au passage l’aspect de notre petit Chouchou adoré. Le problème qui peut se pose, c’est surtout au niveau de la progression qui est très (trop) répétitive. Exploration, combats, nouvelles compétences, exploration, combats, nouvelles compétences, etc., le tout dans un cheminement souvent linéaire malgré la variété des cadres. L’ennui peut alors s’inviter à la fête, c’est donc l’histoire qui pousse les fans à continuer jusqu’à la fin.

Un amour de sorcière

Une jeune et apprentie sorcière, Cereza, souhaite devenir forte. La raison ? Elle veut sauver sa mère qui a été emprisonnée. Cependant la petite n’a pas confiance en elle, mais prend tout de même son courage à deux mains pour entrer dans la forêt interdite, connue pour être un endroit hostile où plusieurs sorcières y ont laissé leur vie. Mais elle n’est pas seule puisqu’elle peut invoquer son démon, Chouchou, qui a pris possession de sa peluche, afin de lui prêter main-forte.

PlatinumGames prend des risques...

Le récit est bien amené et présenté aux joueurs ; avec quelques références aux anciens épisodes au passage. L’histoire peut paraître un peu bateau, mais le titre permet de comprendre comment une petite fille peureuse, timide et qui manque d’assurance, va devenir la sorcière la plus fière et la plus classe de la Terre. Pour arriver au bout du tunnel, il faut compter une petite douzaine d’heures. Cette durée de vie peut légèrement gonfler en voulant obtenir le 100 % et achevant les défis tír na nÓg (à vos souhaits) où nous devons soit réaliser des énigmes, soit en découdre avec des vilains survitaminés.

Bayonetta Origins Cereza and the Lost Demon test

PlatinumGames prend des risques avec Bayonetta Origins: Cereza and the Lost Demon, en proposant aux aficionados un titre totalement différent de la franchise Bayonetta. Il est clair que cette production ne va pas plaire à tout le monde et qu’il faut un temps d’adaptation pour comprendre les subtilités du gameplay. Mais ce conte tient en haleine et la progression, malgré sa répétitivité, a un bon rythme. En d’autres termes, il s’agit d’un jeu sympathique à faire exclusivement sur Nintendo Switch.

Vous pouvez acheter Bayonetta Origins: Cereza and the Lost Demon sur la Fnac à 54,99 €.

Les plus
  • Une bande-son excellente
  • Une voix off prenante
  • Une direction artistique à croquer
  • Une histoire intéressante
  • Un gameplay original...
Les moins
  • ... qui ne va pas plaire à tout le monde
  • Quelques combats illisibles
  • Une certaine répétitivité
Notation
Graphismes
15
20
Bande-son
18
20
Jouabilité
12
20
Durée de vie
14
20
Scénario
15
20
Verdict
15
20
redacteur vignetteMartial DUCHEMIN
Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon qui a trois passions dans la vie : les jeux vidéo, les figurines, et la bouffe. Adore les balades à Akiba, le retrogaming, et les salles d'arcade. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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