TEST- Niko: Through the Dream - Un jeu indépendant plein de poésie, mais très imparfait

Niko: Through the Dream fait partie de ces nombreux jeux indépendants emplis de bonnes idées et d'intentions louables, mais qui se casse les dents contre le clavier à cause d'une maniabilité ratée et d'un scénario confus.

Pourtant, tout semblait bien commencer, avec des graphismes simples tout en sachant rester poétiques, une bande originale bien conduite et un contenu intéressant. Les niveaux cachent en effet des oursons en peluche à récupérer, relevant donc la durée qui n'était déjà pas à plaindre. Comptez en effet cinq heures pour faire le jeu en ligne droite une première fois, et trois autres de plus pour découvrir les secrets qu'il renferme. 

Malheureusement, certaines énigmes se révèlent au final être de véritables casse-têtes, mais pas pour une bonne raison, car ce ne sont pas les méninges qui chauffent, mais bien les nerfs, à cause d'une jouabilité frôlant parfois la catastrophe. Si l'envie d'avancer dans l'aventure se fait toujours sentir, il est compliqué de rester plongé dans cette ambiance poétique à cause de chutes à répétition.

Au final, Niko: Through the Dream reste une expérience visuelle fort agréable, et les énigmes se basant uniquement sur la réflexion font leur effet, même si les habitués peuvent les trouver un peu simple. Si passer une demi-heure sur un niveau à cause des chaussures glissantes de Niko ne vous rebute pas, le titre de Studio Paint pourrait attirer votre attention.