
TEST ROG Xbox Ally X : la puissance d’une Xbox dans la paume de la main ?
par Eric de Brocart , Martial DucheminNous y voilà, la nouvelle console portable d’ASUS, en collaboration avec Xbox, est disponible. Alors, cela donne quoi ?
Tout brancher, tout faire, partout
La connectique de la ROG Xbox Ally X reflète la volonté d’en faire une machine polyvalente. Le constructeur a doté cette version d’un double port USB-C, dont un en USB 4 compatible eGPU. Cela ouvre la porte à une utilisation de type PC de salon, puisqu’il devient possible d’y brancher une carte graphique externe pour décupler les performances. C’est un détail qui change tout pour ceux qui veulent transformer leur console portable en véritable station de jeu.
En un câble, la ROG Xbox Ally X passe du statut de console portable à celui de PC de salon.
À côté de cela, la présence d’un port microSD UHS-II permet d’étendre facilement le stockage sans démonter la machine. Les vitesses de transfert sont rapides et le système détecte instantanément les cartes haute capacité. Pour les utilisateurs plus exigeants, le SSD interne de 1 To reste accessible. Il s’agit d’un format M.2 2280 standard, facilement remplaçable par un modèle plus rapide ou de plus grande taille. Asus continue ici de respecter l’esprit PC, en laissant la liberté d’améliorer ou de réparer son matériel sans outil propriétaire. Un changement de politique bienvenu de la part du conxtructeur.
La console affiche une compatibilité exemplaire avec les périphériques. Les manettes Xbox sans fil se connectent immédiatement, sans configuration supplémentaire via un pop-up qui apparaît dès la détection de la manette. Les manettes DualSense ou DualShock fonctionnent tout aussi bien grâce à la compatibilité Bluetooth native de Windows. Les claviers et souris s’appairent en quelques secondes et les casques audio, qu’ils soient filaires ou sans fil, sont parfaitement reconnus.
Branchée à un écran externe, la console se transforme en mini-PC de bureau. Le port DisplayPort 2.1 offre une sortie vidéo stable, fluide et capable d’afficher jusqu’à 144 Hz sur un moniteur récent. Le signal reste propre même après plusieurs heures d’utilisation, sans scintillement ni perte de synchro. Associée à un dock USB-C, la ROG Xbox Ally X devient un poste de jeu complet où l’on peut travailler, naviguer, éditer ou jouer avec une fluidité identique à celle d’un ordinateur portable moderne. C’est là toute la force de cette machine. Une console que l’on glisse dans un sac, mais qui, une fois reliée à un écran et à un clavier, se métamorphose en véritable PC gaming. Une polyvalence rare, pensée pour ceux qui veulent tout faire avec un seul appareil.
Commenter 5 commentaires
Le point faible c'est son prix exorbitant (899€) à ce prix on peut avoir un vrai ordinateur portable avec une RTX 4060. Tout est dit !
A la limite ils auraient du la sortir en même temps que la Switch 2. C'est trop tard pour la Rog Ally Xbox.
La Switch 2 est une console limitée à son catalogue. Les quelques exemples visant à défoncer le ROG XBOX ALLY X ne sont qu'anecdotiques. Enfin, le jour où la Switch 2 pourra faire tout ce que la ROG XBOX ALLY X (et ses concurrentes PC) n'est pas encore arrivé
Quant à la Switch 2, c'est une console bien plus ouverte que sa prédécesseure grace à son hardware. Il y a désormais Cyberpunk 2077, Elden Ring (à venir), etc. En clair, le catalogue PC arrive sur Switch 2 et ce n'est qu'un début.
Enfin, une S2 offre est bien meilleure autonomie. Au final, la ROG Xbox Ally X perd tout intérêt niveau nomade et avec les mois/années à venir, son catalogue au profit de la S2, c'est couru d'avance. Le nerf de la guerre, c'est le futur parc installé et cette machine de ROG n'a juste aucun avenir.
Je suis tout a fait d'accord. La Switch 2 se vend comme des petits pains, et arrivera a faire tourner des jeux comme Resident Evil Requiem et Battlefield 6 (qui ce dernier est prévu d'ailleurs).
Et vu la différence de prix entre une Switch 2 et une ROG Xbox Ally X qui ne dispose même pas d'HDR... voilà, la messe est dite.