2019 : TOP 3 des jeux qui ont déçu certains membres de notre équipe

Bloodstained: Ritual of the Night

• J'entends parler d'un jeu conçu par Koji Igarashi, l'un des papas de Castlevania: Symphony of the Night... SYMPHONY OF THE NIGHT ! Mon corps brûlait de partout, puis je suis tombé de haut en démarrant Bloodstained: Ritual of the Night. Le titre n'est pas fini, les bugs sont nombreux et certains temps de chargement sont une catastrophe. J'ai eu 7 crashs sur Switch qui m'ont fait recommencer certaines phases fastidieuses... Je n'ai pas eu la force de continuer, ça m'a refroidi. Les patchs sont sortis entre temps, mais je n'ai tellement plus l'envie d'y replonger. Et les quelques heures dont j'ai pu jouir ne m'ont pas extasié comme je l'aurais imaginé. Enfin bon, un jour, peut-être, j'y retournerai...

Jump Force

• Le jeu « manga » de trop selon moi. Les effets de lumière sont tellement explosifs qu'on ne voit rien à l'image. Les combats sont brouillons, la prise en main est quelconque, les modes peu attirants... L'idée est excellente sur le papier, nos héros qui déboulent dans notre monde, mais bon sang, j'ai trouvé cette production trop désordonnée. Encore un titre sorti trop vite et qui aurait pu être peaufiné pour avoir une expérience convenable.

Shenmue III

• Étant un amoureux de la franchise, impossible de passer à côté de ce titre. Je me revois dépenser quelques francs pour acheter le tout premier Shenmue sur Dreamcast, j'ai été transporté dans un monde qui m'a marqué au fil des années. À la fin de Shenmue II, je n'attendais qu'une chose, un troisième opus. Nous, les fans, avons dû patienter des années pour obtenir cette suite. Résultat des courses ? La déception a pointé le bout de son nez. L'histoire n'a pas été aussi poignante que celle des deux autres volets, et techniquement, c'est loin de ce que j’espérais... Bref, quatre ans de développement pour... ça ? Dur...

Yu-Gi-Oh! Legacy of the Duelist: Link Evolution

• Première déception pour une licence que j'affectionne particulièrement et dont les déclinaisons vidéoludiques se font désormais rares, la bonne époque où Konami prenait des risques avec des scénarios et concepts inédits étant révolue. En effet, entre le contenu scénaristique manquant (ex : les frères Paradox, car il n'y a pas de tag duel) ou rachitique selon les séries, les modèles de personnages uniques ne collant pas avec les scènes dépeintes, la non-présence de certaines cartes et les musiques tournant en boucle, le manque d'effort se voit à des kilomètres. Au moins, nous avons eu une version boîte, c'est toujours ça de pris.

Daemon X Machina

• Je n'attendais pas spécialement ce jeu, dont le premier contact m'avait pourtant plu, et il a quand même réussi à me décevoir. Je ne vais pas paraphraser mon test, mais simplement dire que dans le même genre, Gundam Extreme VS Force m'avait davantage accroché quelques années en arrière au point de le platiner, alors que son système de personnalisation est moins poussé, mais compensé par les différentes unités contrôlables. L'univers avait pourtant du potentiel, dommage...

Pokémon Épée

• Eh oui, pour terminer cette courte liste, j'y place une production que j'ai relativement bien notée, mais qui m'a tout de même déçu sur plusieurs points. Déjà, tout ce qui entoure la trame avec Éthernatos est mal fichu (ah, le coup du restaurant et cette urgence de 1000 ans...) et l'absence d'une équipe de méchants se fait ressentir, aussi basique que cela puisse être. Rien que les post-game de la 7G avec les UC et la RR étaient plus passionnants. La propension à proposer de moins en moins de contenu après le générique de fin est également consternante, alors qu'un simple copier-coller du Battle Frontier suffirait à satisfaire bien des joueurs, moi le premier. Bref, j'espère que Game Freak va se ressaisir et que les contraintes du calendrier n'impacteront pas trop les futurs épisodes.

Pokémon Épée

• Mon dernier contact avec un vrai jeu Pokémon remonte à l'époque Game Boy Advance avec Rubis, mais Let's Go Pikachu m'avait bien séduit, même si c'est un gros remake de Jaune. J'attendais donc le diptyque Épée et Bouclier, mais force est de constater que le jeu n'a pas répondu à mes attentes. Scénario ultra basique, difficulté inexistante, Plaines Sauvages qui rament en ligne et qui tournent vite en rond, nouvelle génération en demie teinte, gros manque de contenu après le générique de fin, de même que de sensations d'explorer une carte riche de secrets, Pokémon Épée m'a déçu, et j'en suis le premier attristé. Reste quelques créatures vraiment réussies et l'envie de compléter le Pokédex de Galar en espérant quelques surprises.

Ghost Recon Breakpoint

• J'avais adoré Ghost Recon Wildlands, j'attendais ce nouvel opus avec impatience, mais après quelques heures de jeu, j'ai vite compris qu'il n'allait pas faire long feu sur mon disque dur. Île vide de vie, système d'équipement à niveau, scénario qui n'arrive jamais à décoller, gameplay rigide, le jeu d'Ubisoft a vite été désinstallé après mon test. Le studio publie des mises à jour pour rectifier le tir, je lui laisserais peut-être une seconde chance dans quelques mois, mais pour le moment, Ghost Recon Breakpoint me laisse un sale goût d'amertume.

Anthem

• À l'annonce du jeu, Anthem ne m'intéressait pas. Mais au fil des mois, BioWare et EA Games ont réussi à titiller ma curiosité, notamment grâce à un univers vraisemblablement crédible et un gameplay intéressant. Bon, manette en main, le titre reste très amusant à jouer, mais la répétitivité des quêtes, les soucis techniques, la trame narrative inintéressante et le manque de contenu global ont eu raison de ma patience. Je continue malheureusement de bouder Anthem, lui préférant des games as service plus réussis comme Destiny 2.

Crackdown 3

• Je n’attendais pas grand-chose de Crackdown 3 au moment de le démarrer. L’espoir d’un jeu moyen me suffisait amplement et c’est plus ou moins ce à quoi j’ai été confronté. Le problème, c’est que Crackdown 3 appartient à la famille des jeux un peu bof, mais aussi soporifique. Un combo qui aura eu raison de moi après un bref test et beaucoup de répétitivité.

Outward

• Vu la réception plutôt positive qu’a eue le jeu, c’est à se demander si j’ai joué au même titre que tout le monde. Ma version d’Outward, c’est un jeu où l’ergonomie n’existe pas. Un titre hallucinant où lancer le moindre sort demande des composants et des prérequis qui cassent le peu de dynamisme offert par les combats. Votre avatar est aussi moche qu’un poireau, agile comme un camion-benne et meurt à la première infection venue. En plus du reste, le monde est désespérément vide et certaines mécaniques relèvent simplement de l’hérésie pour un titre de 2019 (il faut par exemple poser son sac à dos avant un combat pour être plus agile). À mon sens Outward a clairement une décennie ou deux de retard, et ce n’est pas son seul problème.

Spyro Reignited Trilogy et Crash Team Racing Nitro-Fueled (sur Switch)

• Deux jeux pour le prix d'un. Non pas que les jeux soient mauvais, mais je n'ai pas accroché personnellement. Je n'ai pas connu les titres d'origine, je n'ai peut-être pas ce côté nostalgique qui m'aurait permis de profiter pleinement de ces productions (contrairement à Crash Bandicoot: N.Sane Trilogy). Pas un véritable flop donc, juste une petite déception, mais qui n'enlève rien à la qualité des titres.