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TEST Bleach: Rebirth of Souls, quand les joueurs sont des bêtas testeurs

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Les fans voulaient un jeu Bleach, ils doivent se contenter de... ça.

La Soul Society sous 56k

Si Bleach: Rebirth of Souls fait preuve d’un certain panache dans son gameplay local, dès qu’il s’aventure sur le terrain du multijoueur en ligne, c’est la descente aux Enfers. Et pas version poétique à la Dante, non, ici, c’est plutôt la file d’attente de l’enfer (10 minutes d’attente pour trouver un adversaire par moment, nous saturons). Le genre de moment où nous nous demandons si le matchmaking n’a pas décidé de faire un footing au Dangai avant de nous reconnecter à un joueur...

En 2025, c’est tout simplement impardonnable.

BLEACH Rebirth of Souls 07 08 07 2024Et une fois qu’un match est trouvé ? Ah... La désillusion. Entre les ralentissements constants, les saccades dignes d’un vieux lecteur DVD rayé, et le lag omniprésent, chaque affrontement devient une épreuve. Pas dans le bon sens du terme. Les serveurs, visiblement calibrés pour gérer des invocations de bas niveau, s’effondrent rapidement. Et si jamais nous osons décliner un combat proposé ? Rebelote, retour à la case menu et tout le processus de recherche à recommencer. Un enfer, nous vous avons dit !

Mais ce n’est pas tout. Le système d’équipement vient rajouter une couche d’injustice sur cette soupe déjà bien amère. Il est possible d’acheter des ustensiles qui boostent les combattants, jusque-là, pourquoi pas, sauf que ces objets sont utilisables en ligne. Ce qui signifie qu’un joueur peut prendre l’ascendant dès la sélection de personnage. Un déséquilibre flagrant, surtout quand certains abusent de combos infinis impossibles à interrompre sans avoir accumulé deux jauges de Reverse. Et pour certains affrontements, sans mode Éveil pour se sortir de là, nous devons nous contenter de regarder notre barre de vie fondre en silence.

BLEACH Rebirth of Souls 09 08 07 2024Le spam, lui aussi, est roi dans cet univers. Certains enchaînements à distance peuvent être répétés encore et encore en tapotant une touche, et si vous espériez un contre équilibré, oubliez. Alors quoi ? Les RageQuit pleuvent. Et aucune sanction ne vient calmer ces fugueurs du dimanche. Aucun système de pénalité, aucune restriction. Chacun fait sa petite tambouille et quitte la partie dès que l’issue semble compromise. Mais attendez, ce n’est pas terminé ! Quand l’adversaire ne relance pas un match retour, le jeu... bloque. Vraiment. Plus rien ne répond. Après quelques minutes, soit Bleach: Rebirth of Souls crashe dans un dernier soupir digital (et il faut tout redémarrer), soit il accepte enfin de nous renvoyer au menu. Dans les deux cas, la frustration atteint des sommets. Et pour finir sur une dernière touche d’incompréhension : pas de mode Spectateur, pas de tournoi, pas de classement en ligne. Rien. Le néant. L’arène multijoueur se résume à des affrontements bancals, sans contexte, sans encadrement, sans ambition. En 2025, c’est tout simplement impardonnable. Surtout pour une licence aussi culte que Bleach.

redacteur vignetteMartial DUCHEMIN
Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon qui a trois passions dans la vie : les jeux vidéo, les figurines, et la bouffe. Adore les balades à Akiba, le retrogaming, et les salles d'arcade. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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