
Les fans voulaient un jeu Bleach, ils doivent se contenter de... ça.
Un contenu qui se disperse
Pour parler brièvement du contenu, nous avons le mode solo, du versus local, de l’online fatiguant, des extras à débloquer... Bref, de quoi trancher dans le vif pendant quelques heures. Et si le jeu propose effectivement différents modes de jeu, il n'y a pas de quoi sauter au plafond. Dans le mode Histoire, il y a bien quelques missions secondaires, les « Side Stories », qui viennent ponctuer l’aventure. Malheureusement, elles se limitent aux mêmes ingrédients : cinématiques figées et combats isolés.
Quel gâchis...
En outre, le roster, lui, mérite d’être salué : 31 personnages jouables dès le lancement, chacun avec son style, ses techniques et ses animations propres. Un vrai bon point pour la diversité et l’approche tactique des combats. D’autant que le gameplay, malgré ses bugs de collision et son équilibrage capricieux, encourage l’expérimentation. Mais à part ça ? Eh bien... rien de vraiment marquant. Pas de galerie à débloquer, pas de mode « Boss Rush », pas d’encyclopédie se penchant sur la franchise Bleach pour plonger dans l’univers comme il se doit, pas d’exploration, pas d’événements spéciaux ou de missions journalières. Et surtout : aucun contenu endgame digne de ce nom.
En somme, Bleach: Rebirth of Souls nous laisse avec une drôle de sensation, celle d’un jeu qui coche les cases... sans jamais creuser. Il y a de quoi faire, oui. Mais jamais de quoi s’émerveiller. Le contenu est là pour occuper, pas pour passionner. Un peu comme si la direction artistique avait tout misé sur le respect de la licence, en oubliant de vraiment bâtir une structure autour. Cette nouvelle production avait le potentiel pour redonner à Ichigo la place qu’il mérite dans le panthéon des jeux de baston. Et pendant quelques heures, le rêve se réalise puisque le gameplay est solide, les combats sont dynamiques, et l’univers est globalement respecté avec style. Mais très vite, les coutures craquent. Entre un mode Histoire interminable aux cinématiques mal rythmées, des bugs de collision absurdes, un online complètement désastreux et un contenu globalement pauvre, difficile de garder l’enthousiasme jusqu’au bout. Nous sentons l’amour du matériau de base, mais aussi un cruel manque de finition. Un premier pas prometteur, certes, mais bien trop maladroit pour atteindre le Bankai. Une bonne grosse année de développement supplémentaire aurait pu sauver le jeu, mais en attendant, les joueurs font office de bêtas testeurs. Quel gâchis...
Jeu testé sur PS5 et PC.
Vous pouvez acheter Bleach: Rebirth of Souls à 69,99 € sur :
- Gameplay nerveux, accessible et technique à la fois
- Combats variés
- Direction artistique, fidèle à l’œuvre globalement
- 31 personnages jouables dès le départ
- Mode en ligne catastrophique, entre lags, abus et attentes interminables
- Bugs de collision et soucis techniques fréquents
- Cinématiques fades, rythme cassé, censure gênante
- Le mode Histoire, long mais looooong
- Très peu de contenu hors mode Histoire
- Les combos infinis, un enfer
- Pas de mode Spectateur, Classé, ni de tournois en ligne
- Graphismes flous, aliasing omniprésent
- La version PC, des plantages, en veux-tu, en voilà
Commenter 1 commentaire
Je passe mon tour pour le moment sur PC, je vais attendre d'éventuels patchs pour rehausser le niveau, car je l'aime cette licence :p