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Deliver Us Mars

PREVIEW Deliver Us Mars : simple promenade de santé ou futur tour de force ?

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Nous avons gambadé sur la planète rouge et (re)découvert un gameplay pour le moins séduisant.mportant;height:2px!important;" referrerpolicy=no-referrer>mportant;height:2px!important;" referrerpolicy=no-referrer>

Seule sur Mars

Après nous avoir emmenés sur la lune avec Deliver Us The Moon, les créateurs de KeoKeN Interactive se sont dit qu’un petit tour sur la planète voisine nous ferait le plus grand bien. Deliver Us Mars n’est pas juste une suite avec un nouvel environnement. Les développeurs ont manifestement profité de ce paysage désertique pour creuser l’expérience atypique de leur premier titre. Le résultat intrigue forcément, mais nous mentirions si nous vous disions que nous n’avons pas fini ce premier aperçu en restant sur notre faim.

Deliver Us Mars s’annonce comme une bonne suite.

Deliver Us Mars 2Nous savions pourtant dans quoi nous embarquions en prenant un aller simple sur Mars. Comme son prédécesseur, Deliver Us Mars est un jeu d’aventure qui repose en grande partie sur sa narration. Une histoire assez déprimante qui ne manque pas de nous rappeler des thèmes d’actualité. En bref, toutes les ressources de la Terre ont été épuisées menant l’humanité au bord de l’extinction. C’est dans ce contexte réjouissant que ce qui reste de notre espèce envoie Kathy Johanson sur Mars, notre avatar et dernier espoir de l’humanité. Sa mission : récupérer les vaisseaux ARCHES, nécessaires à notre survie, volés par l’organisation Outward. Nous serions bien incapables de vous en dire plus à ce sujet. Déjà parce que spoiler l’histoire reviendrait à ruiner le principal intérêt du titre, mais aussi parce que KeoKeN a surtout insisté sur la jouabilité de son nouveau titre.

Sans surprise, Deliver Us Mars reprend le schéma de son ancêtre. Énigmes et exploration se succèdent en parfaite harmonie. Malgré la présence de cette mystérieuse organisation Outward, Kathy n’a pas l’air d’être partie pour une mission punitive. À vrai dire, elle n’a emporté que son intellect, une paire de piolets et un petit drone répondant au nom d’Ayla. À tout moment il est possible de prendre le contrôle de ce robot pour s’infiltrer dans de petits conduits, récupérer des objets ou simplement prendre de la hauteur et se rendre dans des endroits où Kathy est incapable d’aller. Ayla s’intègre parfaitement dans ce gameplay qui nous force à nous creuser les méninges. Le peu que nous avons pu faire durant la preview nous a d’ailleurs permis de constater que les épreuves sont assez complexes, voire parfois opaques, mais il n’est pas impossible que nos compétences en puzzle soient émoussées.

Deliver Us Mars 1Nous étions en revanche bien plus réceptifs en ce qui concerne l’escalade, la vraie nouveauté de Deliver Us Mars. Faire de cette fonctionnalité un fer de lance est un pari osé de la part de KeokeN, mais il faut avouer que le studio a magnifiquement négocié ce virage. La maniabilité s’avère par exemple très agréable. Quand Kathy s’accroche à un mur avec ses piolets, chacun d’eux devient contrôlable individuellement à l’aide d’une touche (ou d’une gâchette si vous jouez sur console). Grimper consiste alors à enchaîner les mouvements de manière synchronisée : pendant qu’un piolet est planté, il faut bouger l’autre pour trouver notre prochaine prise et ainsi de suite, tout ça en faisant attention de ne pas planter son outil n’importe où. Très rapidement il y a comme un arrière-goût de jeu de rythme que certains party-game ne renieraient pas. Plutôt rafraichissant comme concept, nous nous sommes toutefois demandé si l’absence de challenge n’allait pas nuire à notre aventure sur le long terne. À croire que KeokeN nous a entendu, car les plateformes qui s’effondrent et les séquences d’escalade en temps limité ne tardent pas à faire leur apparition. Ce nouveau pan de gameplay est décidément surprenant, mais nous devons surtout dire qu’il se marie parfaitement avec le reste de l’expérience en plus d’ajouter un peu d’épices à ce que certains pourraient juger trop fade.

Un sans-faute ? Vraiment ?

Alors tout va bien dans le meilleur des mondes ? Dans l’ensemble oui, mais nous nous permettons d’être un peu tatillon. Car si nous voyons bien que Deliver Us Mars a bénéficié de plus gros moyens que son prédécesseur (notamment grâce au fossé technique qui les sépare), nous aurions aimé voir le titre nous séduire avec davantage d’artifices. En dépit d’une séquence au volant d’un rover, Deliver Us Mars ne semble par exemple pas avoir comme ambition de nous faire visiter la planète rouge, chose qui aurait pourtant été très appréciée. Peut-être devons-nous nous attendre à un moyen de transport pour aller d’un point A à un point B, mais il nous paraît improbable de pouvoir visiter Mars à notre guise. Un peu de contemplation ne nous aurait pourtant pas fait de mal. Il faut espérer que ce n’était qu’une lacune de notre preview, pensée autour des énigmes et de la plateforme, autrement les niveaux un peu ouverts que revendique le jeu resteront des mirages. Nous serions durs avec le jeu en disant qu’il s’agit de véritables défauts, mais comme nous l’expliquions plus haut, c’est le genre de choses qui nous laisse un petit goût de revenez-y. C’est d’ailleurs exactement ce que nous comptons faire pour savoir si le titre en a plus dans le ventre, comme nous l’espérons.

Nos premières impressions : Bon !

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Deliver Us Mars s’annonce comme une bonne suite et un jeu d’aventure plus qu’entreprenant. Le fait que les développeurs se soient retroussé les manches pour proposer quelque chose de vraiment nouveau et réussi nous laisse admiratif. Ces nouvelles phases d’escalade sont en plus du reste assez bien pensées pour donner du challenge ainsi qu’un peu de piment à une aventure très ancrée dans la narration. Seulement voilà, nous sommes frustrés. Frustrés de voir Deliver Us Mars tenter des choses qui le font passer à pas grand-chose d’une œuvre marquante, mais qui pour l’instant nous font surtout nous questionner quant à l’harmonie de tout ce que nous avons vu. La question n’est plus de savoir s’il s’agit d’une suite facile pour KeokeN, mais plutôt de savoir si son jeu sera bon ou excellent.

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