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TEST - Song of the Deep : un plongeon dans la poésie

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Song of the Deep : Un papa disparu. Une fillette courageuse et inquiète. Un sous-marin. Et une belle aventure en perspective.

Ayant déjà collaboré avec plusieurs éditeurs (Sony Interactive Entertainment, Electronic Arts ou encore Microsoft), Insomniac Games mange, en quelque sorte, à tous les râteliers. Il est d'ailleurs le premier studio à donner sa chance à GameStop, distributeur ayant envie de passer de l'autre côté de la barrière. Le fruit de leur mariage ? Song of the Deep.

Song of the Deep se présente comme un Metroidvania poétique, nous mettant dans la peau d'une jeune fille à la recherche de son père. Avec un tel scénario, les larmes ne doivent jamais être très loin des joues et c'est d'ailleurs ce que nous avons vérifié le temps de voir le générique de fin.

Song of the Deep

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Merryn est une fillette qui vit au gré des retours de son père, un pêcheur qui lui a raconté ses mille et une aventures. Un jour, il ne rentre plus et l'inquiétude monte. Elle l'entrevoit disparu en mer dans l'un de ses rêves et décide alors de partir à sa recherche. Pour ce faire, elle se confectionne un sous-marin afin d'explorer les fonds océaniques jusque dans leurs moindres recoins. Naturellement, elle percera des secrets qu'elle n'aurait jamais imaginés...

Un bonbon sucré qui est loin de nous faire boire la tasse.

Song of the Deep image screenshot 1Dès les premières minutes, nous comprenons vite de quoi il en retourne : Song of the Deep appelle à toucher la corde sensible de chacun, au fur et à mesure que Merryn plonge dans l'inconnu. Autant dire qu'Insomniac joue clairement la carte de la poésie naïve. Un véritable conte aquatique, faisant la force de cette production, qui est nourri tout du long par des pérégrinations captivantes, tantôt inquiétantes, le plus souvent mirifiques.

Car, côté habillage, les développeurs ont mis les petits plats dans les grands, surtout du point de vue sonore. Les mélopées enivrantes enveloppent la quête de Merryn, qui n'a de cesse de commenter ses découvertes (dommage qu'elle ne parle qu'en anglais, soit dit en passant). Elles s'accompagnent de graphismes en 2,5D du plus bel effet, servant une direction artistique très recherchée et variée. Sans oublier les cinématiques façon dessin animé qui enrobent le tout pour galvaniser un bonbon sucré qui est loin de nous faire boire la tasse.

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