TEST - Final Fantasy XIV: A Realm Reborn - Éorzéa, nous voilà !

En plein affrontement, il est possible d'utiliser des objets, avec ou sans raccourci, pour faire pencher la balance ou se remettre d'un choc violent. Un arsenal et des équipements, récoltés au fil de nos quêtes et de nos achats, jouent aussi sur nos points de statistiques, qui peuvent en même temps être augmentés en distribuant ces derniers à chaque passage de niveau. Du côté de la personnalisation, la recette est donc assez sommaire, voire pauvre et peu audacieuse. Fort heureusement, le système de métiers permet plus d'excentricité et apporte une vraie différence à notre personnage, en raison de la variété des jobs proposés. Choisir sa voie entraîne l'obtention d'aventures inédites, qui mènent vers des compétences et des objets exclusifs à ce métier.

Le système de personnalisation et d'évolution des personnages est horriblement classique.

Au final, tout le système de personnalisation et d'évolution des personnages est horriblement classique et, sans dégoûter, il laisse tout de même très indifférent. Et avec un système de combat si peu tactique et si monotone, voire automatique, où trouver son plaisir ? Sûrement dans les combats de groupe et autres instances de donjons. En effet, le jeu a la particularité de proposer peu de contacts entre les joueurs, avec par exemple aucun concept de PvP et un hôtel de vente sommaire, mais les rares interactions proposées sont vraiment plaisantes. Il existe par exemple des ALEA, des évènements aléatoires très nombreux qui nous permettent d'éliminer des hordes d'adversaires dans un temps imparti, avec pourquoi pas l'aide de tous les joueurs sur le terrain, afin de récolter des objets rares. Il faut savoir que dans cet immense monde ouvert, il est autorisé à tous d'affronter n'importe quel monstre et il est techniquement possible de s'attaquer à plusieurs à une même créature. Contre les ennemis lambdas, toutefois, cela n'apporte que peu d'intérêt.

En revanche, dans les nombreux donjons à la difficulté croissante, nous sommes obligés de former un groupe de classes variées pour pouvoir rentrer. Malheureusement, les soigneurs étant rares, il est parfois long, très long d'attendre la perle rare : jusqu'à une heure dans notre cas, sur un serveur chargé, à une heure de pointe, alors que le "temps moyen" affiché était de cinq minutes... Fort heureusement, une fois à l'intérieur, l'attente en vaut la chandelle, étant donné que les combats y sont faits pour qu'une cohésion naturelle s'installe, pour un bon moment à passer entre anonymes. Comme il est facile d'ajouter un compagnon à une liste d'amis, c'est aussi un bon moyen de se faire quelques contacts. Dommage donc que les interactions au sein de la communauté soient si limitées, car elles sont très agréables. Nous passons alors notre temps seul, presque isolé, à affronter des adversaires à la chaîne : un gameplay qui, sans être ennuyeux, manque de saveur et d'originalité. Un petit mot en passant sur les déplacements, trop fréquents, trop longs, le système de raccourci permettant rarement d'arriver au plus près de sa cible, les montures et autre facilité n'aidant, elles, que peu à accélérer le rythme sur ces grandes zones ouvertes. Mais un argument de poids va faire pencher la balance loin d'être équilibrée : l'univers.