TEST - The Walking Dead : notre verdict final

Côté gameplay, tout a été dit ou presque dans notre test de l’épisode 1 (ici). Pour rappel, il s’agit d’un savant mélange entre un point’n’click et un soupçon de survival. Plus concrètement, la prise en main de The Walking Dead se veut volontairement dirigiste (QTE lors des combats, actions précises à remplir pour passer à la suite, mode simple avec une tonne d’indicateurs à l’écran) et est soulignée par des temps forts où le joueur est plus libre (ces fameux choix cornéliens). Cela fonctionne plutôt bien et fait appel à l’exploration, l’observation, le sens du timing, la précision… En bref, à une ribambelle d’ingrédients à même d’enrichir l’ensemble, sans le rendre compliqué.

The Walking Dead se veut volontairement dirigiste

En revanche, si les premiers chapitres sont plus portés sur l’énigme, les deux derniers misent davantage sur l’action. En clair, ce changement est plutôt logique, eu égard à la tension qui va crescendo et à un étau qui se resserre de plus en plus. Aussi, il est fort probable que Telltale Games ait voulu commencer doucement avant de déchaîner la tempête – de zombies. Sinon, la maniabilité est quelque peu entachée par des défauts de finition. Collisions datant un peu, rigidité, une lenteur héritée du point’n’click, quelques ralentissements… Il n’y a pas de quoi tirer sur la sonnette d’alarme, mais ces quelques griefs méritent d’être soulignés.

Techniquement parlant, les développeurs ont opté pour des graphismes en cel-shading, ce qui constitue un certain parti-pris vis-à-vis de l’intrigue (le cachet, lui, est indéniable). Certains n’accrocheront sans doute pas à cette forme particulière, en sachant qu’aucune concession n’a été faite sur les aspects gores, sanguinolents et violents, de manière à se rapprocher le plus possible de la littérature et de la télévision. Les compositions musicales – et mélancoliques – et les divers bruits sont bien évidemment en totale adéquation avec le sentiment d’épouvante émanant d’un monde en pleine déliquescence.