TEST - Hell Yeah ! La Fureur du Lapin Mort : un vrai carnaval infernal

Point de vue gameplay, le titre édité par SEGA mélange de l’action à la Metal Slug, de la plateforme à Mario, de l’exploration à la Castlevania (avec des chemins non accessibles de prime abord et qui s’ouvrent au gré de l’aventure) et des QTE à la Wario Ware (frénésie, frénésie). Si la jouabilité n’atteint pas la précision des trois licences passées maitres de leur genre respectif (Ash est un peu rigide et a tendance à glisser), elle a le mérite d’être efficace et, surtout, de ne pas être harassante (les doubles-sauts demandent un peu de maitrise tout de même). Par ailleurs, elle se permet quelques séquences exotiques qui cassent le train-train et la répétitivité des Finish Moves (shoot spatial, portions sans arme,…).

Le lapin fou n’est pas sans rappeler un certain Rambo.

Sinon, pour vaincre les 101 bestioles (non, nous ne sommes pas dans l’univers édulcoré de Pokémon), Ash dispose d’un arsenal tonitruant. Outre une scie circulaire capable de forer à peu près tout (les petits ennemis également), il peut faire appel à un bazooka, des mitraillettes, des flingues, des grenades… En gros, le lapin fou n’est pas sans rappeler un certain Rambo, en sachant que toutes ces joyeusetés peuvent être améliorées – automatiquement grâce à Nestor, majordome du Prince ou via le magasin (en dépensant de la tune).

Hell Yeah ! La Fureur du Lapin Mort se boucle en une poignée d’heures - 4/5 à tout casser – en allant à l’essentiel (il y a pas mal de costumes dans la garde-robe de Ash). Il existe également des missions secondaires anecdotiques (tuer X monstres en Y secondes, choper toutes les pièces rouges en un temps limité…), lesquelles donnent accès à certains items. Enfin, un mode baptisé L’île octroie la possibilité de rentabiliser les ennemis vaincus en les assignant à des tâches débloquant des bonus. Amusant la première fois, il apparaît trop limité pour s’y pencher avec attention.