
Notre FAUX TEST de Cronos: The New Dawn, un survival-horror classique, mais terriblement intense
par Amaury M.Nous avons joué à Cronos: The New Dawn, le nouveau jeu d'horreur de Bloober Team. Un début de partie intense et frustrant, pour un jeu finalement très classique.
La Pologne, c'est flippant
Jeu d'horreur et de science-fiction, Cronos: The New Dawn ne nous transporte pas dans un vaisseau spatial à la Event Horizon ou Dead Space, mais en Pologne. Un pays ici glacial, mais surtout ravagé par un mystérieux virus. La vie en Pologne s'est arrêtée dans les années 80, nous avons donc des immeubles gris et froids, qui sont notre principal terrain de jeu en début d'aventure. Mais nous retrouvons surtout les traces du virus, des amas de chairs étalés partout et desquels sortent les fameux Orphelins : des humains transformés, grotesques et terrifiants. Il est ici question d'assimilation des corps, rappelant The Thing, c'est d'ailleurs un point central du gameplay : si un corps traîne au sol, un Orphelin peut venir l'absorber et devenir encore plus puissant. Heureusement, nous avons un lance-flamme (limité) et des bidons d'essence pour détruire les corps.
Bloober Team a mis le paquet sur les effets visuels pour proposer une atmosphère oppressante.
Cronos: The New Dawn est sale, suintant, sanglant, chaque couloir est terrifiant et met mal à l'aise, le danger peut se cacher n'importe où. Bloober Team a mis le paquet sur les effets visuels pour proposer une atmosphère oppressante, avec du sable ou de la fumée obstruant notre vision, sans doute inspiré du brouillard de Silent Hill. Il est parfois difficile de voir à quelques mètres devant nous et c'est l'audio qui prend le pas. Cronos: The New Dawn est quasiment dénué de musique, nous avons simplement des battements similaires à ceux d'un cœur qui palpite (là encore, c'est du The Thing, avec son thème composé par Ennio Morricone), mais aussi des bruits difficilement identifiables : viennent-ils de l'environnement en ruines ou d'Orphelins qui se cachent nous loin ? Il faut prendre son courage à deux mains et avancer pour le savoir.
Cronos: The New Dawn nous fait voyager à deux époques différentes. D'abord dans la Pologne des années 80, peu avant un cataclysme qui va changer la face du monde, puis dans le futur où le chaos règne. Une idée intéressante, mais nous revisitons souvent les mêmes décors, à des époques différentes, ça manque d'un peu de folie dans la direction artistique. Malheureusement, nous n'avons pas vraiment pu voir les effets de la Moissonneuses, qui permet de sauver des âmes dans le passé, au détriment de notre santé mentale. Nous avons bien eu quelques voix dans notre tête, avec une image floutée pendant un instant, mais nous nous attendions à davantage de conséquences.
Au moins, contrairement à Silent Hill 2 Remake et à ses satanés mannequins qui jouent à cache-cache, Cronos: The New Dawn ne nous balance pas des jump scares à la figure. Il n'en a de toute façon pas besoin, le joueur est constamment tendu et il sait qu'un Orphelin va finir par lui tomber dessus tôt ou tard. La tension est produite par la gestion des ressources, c'est amplement suffisant ! Cependant, nous avons été confrontés à un problème : le jeu est beaucoup trop sombre. Même avec les volets fermés et la TV parfaitement réglée, l'image est souvent noire, il est impossible de distinguer quoi que ce soit, malgré la présence d'une lampe torche. Chose rare, nous avons donc été obligés d'augmenter le gamma dans les options, sans quoi nous ne voyions même pas les ennemis qui nous attaquaient à distance.
Rédacteur - Testeur Clint008 |
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