Deux modes, deux ambiances

Forza Horizon 5 sur PS5, c’est un peu comme ouvrir la fenêtre sur une carte postale virtuelle. Le jeu propose deux modes graphiques : Qualité et Performance. En Qualité, l’image est d’une netteté éclatante, avec des couleurs pétantes et une richesse de détails à faire pâlir les plus belles brochures touristiques. Seul bémol, le framerate se limite à 30 fps, ce qui peut gêner les accros de la fluidité. Sans surprise, le mode Performance est présent aussi et, ici, place aux 60 fps stables qui offrent un confort bien plus agréable sans pour autant sacrifier la beauté des paysages. Nous nous attendions à un léger flou dans les arrière-plans ou à un aliasing plus prononcé... il n’en est rien. Les textures restent fines, les panoramas majestueux, et les effets visuels toujours aussi sublimes.

L’image est d’une netteté éclatante, avec des couleurs pétantes.

Certes, le clipping et le popping sont un peu plus visibles en Performance qu’en Qualité, mais rien de dramatique ; ça n’entache pas l’immersion. Surtout quand les jeux de lumière, les rayons du soleil filtrant à travers les feuillages, et les gouttes d’eau qui éclaboussent l’écran viennent amuser nos mirettes comme il se doit. Le rendu est organique, vivant, presque tactile. En d’autres termes, peu importe le mode choisi, ça en met plein les yeux.

Le gameplay, lui, est vraiment excellent. Le titre ne cherche pas à nous imposer une conduite millimétrée façon simulation hardcore, mais plutôt à nous faire vibrer à chaque virage, chaque dérapage contrôlé et chaque saut en mode cascadeur des grands jours. Tout est pensé pour que nous prenions un maximum de plaisir, peu importe notre niveau de pilotage. La prise en charge de la DualSense sur PS5 est bien là, mais elle manque un peu de mordant. Nous espérions des sensations plus marquées, plus percutantes, à l’image des bolides que nous conduisons pied au plancher. En réalité, les vibrations restent assez sages, presque timides, là où nous attendions une déferlante de secousses en pleine course effrénée.

La gâchette d’accélération se montre étonnamment souple, sans résistance ni effet de tension. C’est presque trop lisse pour une production aussi nerveuse. Seule la gâchette de frein tire un peu son épingle du jeu avec une légère contraction. Dommage, car nous savons que la manette peut faire bien plus en termes d’immersion. Ici, elle se contente du minimum syndical. Rien de rédhibitoire bien sûr, mais un petit coup de boost sensoriel n’aurait pas été de trop pour sublimer l’expérience.

Martial DUCHEMIN Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon qui a trois passions dans la vie : les jeux vidéo, les figurines, et la bouffe. Adore les balades à Akiba, le retrogaming, et les salles d'arcade. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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