Une ambience « old-GTA » en vue, sauf que là… nous sommes les gentils. Alors, cela donne quoi ?
Une plaque en toc, mais de bonnes intentions
Avec son ambiance rétro et son gameplay arcade plaisant sur le papier, le jeu attire, mais son manque de folie narrative, sa progression répétitive et ses problèmes techniques viennent rapidement faire déchanter. Les missions, bien que variées au début, finissent par se ressembler et l’absence d’options visuelles ou d’un framerate fluide (au-delà des 30) sur console réduit l’immersion.
Une patrouille qui tourne à vide.
Au final, The Precinct aurait pu être un excellent jeu de simulation policière, mais il se heurte à trop de limites techniques et de conception. Si vous êtes un amateur de jeux bac à sable et que l’idée de jouer un policier en ville vous tente, il y a de quoi y passer quelques (petites) heures agréables, en fermant un peu les yeux sur les imperfections. Mais pour un investissement plus long, cette expérience manque de substance et de profondeur.
En d'autres termes, il n’est pas le GTA des « keufs » qu’il rêvait d’être. C’est un jeu à idées, porté par une vraie envie de proposer quelque chose de différent, mais qui manque de peps, et c’est dommage. Les premiers pas sont funs, les interventions accrochent, et la prise en main donne envie d’enchaîner... jusqu’à ce que les limites du moteur et du gameplay nous rattrapent. Il y a de quoi se divertir un brin, surtout pour les amateurs du genre. Mais à trop vouloir coller à l’uniforme sans vraiment en repenser les coutures, The Precinct finit par ressembler à une patrouille qui tourne à vide. Une belle promesse, à moitié tenue.
Testé sur PS5.
Vous pouvez acheter The Precinct à 39,99 € sur :
- La direction artistique, une ambiance 80’s bien fichue
- Prise en main immédiate, fun instantané
- De bonnes idées dans la progression et les interventions, mais...
- ... des missions et événements trop répétitifs
- L'IA, de quoi se tirer les cheveux par moment
- Des bugs et imperfections visuelles, cassant l’immersion
- L'histoire, le minimum du minimum
- Certaines phases d'action, surtout les gunfights, au secours...
| Martial DUCHEMIN Rédacteur en chef - Spécialiste Japon |
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| Résident au Japon qui a trois passions dans la vie : les jeux vidéo, les figurines, et la bouffe. Adore les balades à Akiba, le retrogaming, et les salles d'arcade. Ma vie est vouée à Dragon Ball. | ||
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Commenter 2 commentaires
Mais ça ne me donne pas envie alors que j'avais apprécié la démo.
Va voir le test de Gamekult. Faut pas se fier à un seul avis.