Il y a déjà un mois, avait lieu la troisième édition du RE-PLAY Fesival. Retour sur un week-end fort sympathique
Le RE-PLAY Festival #3 avait donc lieu, il y a tout juste un mois, dans le Sud de la France, à Mouans-Sartoux, petite ville non loin de Cannes. Tout au long de ce week-end, il avait été annoncé qu'il serait possible de (re)jouer avec de vieilles consoles, de découvrir celles de la nouvelle génération, d'approcher des bornes d'arcades, de (re)jouer avec des flippers, d'assister à des conférences, de pouvoir s'offrir des jeux ou des goodies et les promesses ont été tenues.
Ce festival se tenait donc en quatre points distincts et proposait sur chacun une expérience différente. Le premier espace à avoir été mis en place a été le Nintendo World. Il était installé dans une salle à part près de l'entrée du cinéma, et il y avait dans cet endroit de quoi faire rêver tous les fans du constructeur nippon. Pour commencer, toutes les consoles de salon de la marque étaient jouables en partant de la NES jusqu'à la Wii U. Au centre, il y avait une borne de démonstration officielle Nintendo 64 et Gameboy Advance - NDLR : celle de notre rédaction - et, petit bonus original, une GameBoy géante jouable avait été fabriquée et elle a amusé bon nombre de personnes. En plus de cette partie ludique, une exposition - avec une quantité impressionnante de consoles, accessoires et jeux - a fait rêver tous les visiteurs.
Le deuxième pôle d'activité ludique avait été placé dans la médiathèque locale et proposait de jouer en réseau à une version PC de Megaman 8 bits. Pas moins de treize machines étaient installées en libre accès. Malgé un léger isolement par rapport au reste de l'évènement, les ordinateurs n'ont pas eu le temps de refroidir.
Le troisième était la salle de conférence. Tout au long du week-end se sont succédé de nombreuses conférences avec, entre autres, le débat avec AHL, Niiico (Consoles+) et Laurent Arditti (Skweek), la conférence "Jeu vidéo et handicap" de Vanessa Lalo (Psychologue spécialisée dans les nouveaux médias), un tournage de 60 minutes pour survivre, la présentation du "retrobright" par Sébastien de Sud Retro Electro, et l'atelier "Étude et création du Bartop idéal" par Jérôme d'Arcademy. Un peu petit, mais très convivial en retour, il y a eu de vrais grands moments dans cette salle pendant ces deux jours. NDLR : notre article avec les vidéos des conférences et ceux avec les trois interviews réalisées sur place - "rencontre avec..." - seront publiés cette semaine.
La dernière et principale partie du festival, la salle Leo Lagrange, accueillait tous les stands des exposants, et même avec une taille fort modeste - 400m² env. -, il n'y avait pas de quoi s'ennuyer. Globalement, le cœur du festival proposait trois grands axes : du free-play avec un nombre de consoles disponibles plus que conséquent, de la vente avec des exposants proposant de quoi exploser sa carte bleue tant il y avait de belles choses à s'offrir et une partie, sur scène, avec des flippers et des bornes d'arcades. Côté animation, un concert de JDDJ3J et Fred Colombo, ainsi qu'un concours de cosplay, organisé par Aoi Sora Cosplay, ont occupé la scène.
Au final, même si l'organisation est toujours perfectible, ce festival a vraiment répondu aux attentes des visiteurs en leur permettant de passer un bon moment. Que ce soit pour la nostalgie, pour la découverte ou encore pour le simple plaisir vidéoludique, l'ambiance et la qualité de ce qui était proposé valaient le déplacement.
