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Killing Floor 306

PREVIEW Killing Floor 3 : un FPS jouissif de A à Zed

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Le FPS coopératif contre des hordes de Zeds du futur s'est laissé approcher, c'est toujours aussi explosif et sanglant.

Cela fait huit longues années qu’est sorti Killing Floor 2, mais les joueurs ont eu de quoi s’occuper avec de nombreuses mises à jour de contenu. Pour Tripwire Interactive, il est quand même temps de passer à autre chose, le studio américain développe depuis un moment déjà Killing Floor 3 avec l’Unreal Engine 5. Le titre est attendu le mois prochain et Tripwire nous a invités à l’essayer en avance, le temps de deux petites parties en équipe contre les Zeds. Dès lors, pas de temps à perdre avec le scénario (les Zeds sont encore là dans le futur, c’est tout ce que nous avons retenu pour l’instant), nous allons nous contenter d’évoquer quelques fonctionnalités et les sensations de gameplay.

Le digne successeur de Killing Floor 2.

Killing Floor 301Avant de se lancer dans une mission de survie face à ces créatures infectées, nous avons quand même passé un peu de temps au bastion, le hub de KF3 qui ne manque pas de fonctionnalités. C’est notamment ici que nous pouvons choisir notre Spécialiste, parmi six classes différentes, avec ses armes et son équipement unique. Ce Spécialiste, il faudra le faire évoluer en gagnant des points au fil des parties, nous retrouvons les archétypes classiques, avec par exemple le soldat et son fusil d’assaut, l’ingénieur et son fusil à pompe, la tireuse d’élite, le soigneur, etc., chacun avec une capacité ultime unique. Parce que oui, Killing Floor 3 est pensé pour la coopération, nous y reviendrons.

Le bastion est également le lieu pour personnaliser son équipement et ses armes, à l’aide de plus de 150 mods ! C’est énorme, mais il faudra les débloquer petit à petit grâce à des technologies, obtenables en… tirant sur des objets technologiques sur les cartes. Il n’y a pas que les Zeds qui vont prendre des balles. C’est aussi ici que les joueurs vont pouvoir préparer leurs missions en choisissant le mode, la carte et le niveau de difficulté. Bref, après avoir sélectionné notre personnage, il était temps de se lancer dans une partie de survie en mode Normal, accompagné par David Hensley, codirecteur de KF2.

Premier constat, Killing Floor 3 est encore en cours de développement, dans une version bêta clairement pas optimisée pour notre PC de test, malgré l’utilisateur du moteur de jeu Unreal Engine 5 et l’activation du DLSS dans les options. Les ralentissements entachent un peu l’expérience, mais Tripwire Interactive devrait optimiser tout ça pour le lancement. Cela ne nous a pas empêchés de passer un agréable moment à dézinguer du Zed !

Car oui, en mode Normal, Killing Floor 3 est un jeu de tir à la première personne jouissif, avec ce qu’il faut de sang et d’explosion. Le gameplay, bien qu’un peu lent, brille par sa violence, les sensations de tir sont au rendez-vous et il est plaisant d’enchaîner les kills sur les vagues d’ennemis, qui laissent des traces. Le titre reprend le système Massive Evisceration and Trauma (M.E.A.T.) laissant les traces de sang affichées sur la carte pendant tout le match. Un bon moyen de savoir par où vous êtes déjà passés, même sans connaître la carte. C’est ultra gore et évidemment loin d’être réaliste, le mode Normal offre surtout un bon moment de détente, le moyen idéal pour découvrir les Spécialistes, leurs armes et capacités, ainsi que les maps.

Killing Floor 305En mode Difficile, c’est une autre paire de manches et l’aspect coopératif prend ici tout son sens. Le but d’une partie étant de survivre à plusieurs vagues de Zeds, jusqu’à la dernière libérant un boss (aussi nommé « sac à PV »). Autant dire que pour arriver jusque-là, il va falloir de bons DPS, un bon soigneur et une parfaite utilisation des compétences pour s’en sortir. Heureusement, les Spécialistes et leurs outils sont variés, avec par exemple la possibilité d’enflammer les ennemis, d’activer des tourelles automatiques, des pièges ou des tyroliennes pour s'enfuir, de se réfugier sous un dôme soignant ses occupants, etc.. Si un joueur tombe à terre, il est évidemment possible de le réanimer, mais s’il meurt, il faudra survivre jusqu’à la fin de la vague sans lui. Entre deux déferlements de Zeds, les joueurs peuvent se ravitailler sur des bornes, ce qui coûte évidemment de l’argent (gagné pendant la partie), mais cet argent sert aussi à améliorer son équipement, avec notamment la possibilité d’acheter des armes d’autres Spécialistes. Vous l’aurez compris, les combinaisons de Spécialistes, armes et outils sont très nombreuses, un excellent point pour la rejouabilité, qui sera centrale dans KF3. Sans oublier les modificateurs de gameplay qui changent quelques règles pour davantage varier les plaisirs !

Au lancement, Killing Floor 3 aura déjà pas mal de contenu, à savoir trois actes narratifs, sept cartes de survie, trois modes de difficulté, six Spécialistes, 36 armes, 14 classes d’ennemis et trois boss, mais Tripwire Interactive promet déjà des mises à jour gratuites post-lancement. Autant dire que si les développeurs soignent l’optimisation pour permettre à un maximum de joueurs de s’amuser, la durée de vie sera infinie. Et oui, il y aura du cross-play entre les versions PC, PS5 et Xbox Series X|S.

Nos premières impressions : Bon.

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Vous l’aurez compris, Killing Floor 3 semble être le digne successeur de KF2 et nous avons passé un très bon moment à dézinguer des Zeds le temps de quelques parties en coopération. Le titre promet d’être riche en contenu dès sa sortie, avec un bon suivi de la part des développeurs et les joueurs qui aiment les défis auront de quoi faire en augmentant la difficulté.

Vous pouvez précommander Killing Floor 3 à partir de 39,99 € sur Amazon et Fnac.

redacteur vignetteClint008
Rédacteur - Testeur

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