TEST - Brawl : des bombes, du sang, un ourson psychédélique, bienvenue dans un monde de fou

Tel un Bomberman, Brawl se penche sur une vue aérienne. Visuellement parlant, c'est beau, propre et macabre. Les développeurs ont conçu un univers psychédélique en Cel-Shading tout en proposant des environnements malsains et glauques à souhait. La pâte artistique du jeu est vraiment à tomber. Pour un petit titre indépendant, les graphismes ont de quoi plaire et amuse la rétine sans grande difficulté.

Des histoires narrées avec brio pour nous plonger comme il se doit dans cette production rocambolesque.

En outre, des scènes marquantes, dévoilant des artworks en mouvement de toute beauté, rythment cette aventure tordue qui secoue nos méninges dans tous les sens. Et pour cause, le joueur entre dans la peau de plusieurs protagonistes au passé troublant et envoûtant. Une petite fille aveugle accompagnée d'un ourson psychopathe, une marionnettiste se baladant avec son bras droit scotché à son bras gauche, un mannequin « test crash » assis dans un fauteuil roulant... Ces histoires sont narrées avec brio pour nous plonger comme il se doit dans cette production rocambolesque.

Bien évidemment, la bande-son est en parfaite adéquation avec ce monde lugubre qu'est Brawl. Les tonalités des diverses mélopées correspondent aux lieux affichés à l'écran. De plus, une voix grave plus que sympathique commente nos péripéties sous un ton humoristique, parfois angoissant. En d'autres termes, et côté sonore, il n'y a rien à dire.