
Huit ans plus tard, le caméléon et la chauve-souris reprennent du service, et cette fois, ça ne rigole plus. Bien ou bof ?
Une aventure dense
L’histoire reste globalement la même puisque nos deux héros partent mettre des bâtons dans les roues du terrible Capital B en collectant des Pagines à travers cinq mondes. Rien de révolutionnaire donc, mais la mise en scène gagne en dynamisme grâce à des séquences inédites et des dialogues plus percutants. Côté durée de vie, Yooka-Replaylee ne fait pas semblant. Entre les 300 Pagines, les quills à ramasser, les mini-jeux et les défis, il y a de quoi s’occuper... Si vous visez le 100 %, comptez une bonne trentaine d’heures. Seule ombre au tableau, le jeu reste globalement facile, même pour les complétionnistes. Quelques rares bugs de collision et des chutes de framerate viennent aussi ternir l’expérience, mais rien de rédhibitoire.
Playtonic Games signe ici une véritable rédemption vidéoludique.
Yooka-Replaylee réussit là où son prédécesseur avait trébuché, faire vibrer la corde sensible du jeu de plateforme 3D sans tomber dans les travers du passé. Huit ans après un premier essai prometteur mais maladroit, Playtonic Games signe ici une véritable rédemption vidéoludique. Le studio a su garder l’essence de ce qui faisait le charme du duo Yooka et Laylee, tout en modernisant chaque aspect de l’expérience. C’est simple : tout a été repensé. Le gameplay est plus fluide, les contrôles répondent au doigt et à l’œil, la caméra ne fait plus des siennes, et les mondes fourmillent d’activités aussi variées que réjouissantes. Cette refonte donne au jeu une générosité rare, celle d’un titre qui veut plaire, surprendre, et faire sourire à chaque instant.
Et la bande-son dans tout cela ? Eh bien cette fois, la bande originale est interprétée par le Prague Philharmonic Orchestra. Autant dire que ça envoie du lourd. Les thèmes classiques sont sublimés, et chaque monde possède une identité sonore forte. La musique évolue avec l’action, alternant entre envolées orchestrales et rythmes plus enjoués, dignes des grandes heures de Banjo-Kazooie. Les bruitages, eux, restent délicieusement cartoonesques ; les « boings », « pops » et autres sons burlesques rappellent qu’ici, l’humour et la bonne humeur sont rois.
Commenter 2 commentaires
Vous me ferez peut-être faire l'achat.
Nikoderico était vraiment sympa.
J'ai pas encore essayé le dernier mais les 2 premiers étaient sympa (même celui en 2D alors que je ne suis pas friands des jeux en 2D).
Celui en 3D me faisait penser aux jeux des années 90/00 sur 64 tel que Banjoe et Kazooie.
Le coté enfantin sans doute.