
Huit ans plus tard, le caméléon et la chauve-souris reprennent du service, et cette fois, ça ne rigole plus. Bien ou bof ?
De quoi faire vibrer la fibre nostalgique
Playtonic Games remet le couvert avec Yooka-Replaylee, une relecture complète de son tout premier jeu, sorti en 2017. Loin d’un simple remaster, cette nouvelle version repense chaque recoin de l’aventure pour offrir un vrai second souffle à ce duo aussi loufoque qu’attachant. Au programme ? Graphismes retravaillés, gameplay affiné, nouvelles activités à foison et une tonne de collectibles qui fera briller les yeux des amateurs de 3D platformers à l’ancienne. Mais le résultat est-il convaincant ? Eh bien penchons-nous sur la question !
Impossible de s’ennuyer !
Yooka-Replaylee est une explosion de couleurs, un festival visuel qui flirte parfois avec la démesure. Les mondes, déjà variés à l’époque, ont été totalement remaniés pour afficher des décors plus denses, plus vivants, et surtout plus beaux. Les textures gagnent en finesse, les effets de lumière subliment chaque environnement, et les personnages semblent tout droit sortis d’un film d’animation moderne. Que ce soit la jungle tropicale, le casino clinquant ou les marais brumeux, tout respire la vie et le soin du détail. Et oui, Laylee a désormais un pelage si soyeux qu’on a presque envie de lui gratter la tête. En d’autres termes et vous l’aurez compris, les graphismes sont soignés et détails. Un petit plaisir pour les mirettes !
Côté maniabilité, c’est la claque que nous espérions depuis 2017. Et pour cause, Yooka et Laylee démarrent désormais l’aventure avec toutes leurs capacités débloquées, ce qui rend l’exploration immédiatement fluide et grisante ; oui, ça fait du bien ! Le fameux « Reptile Roll » peut être exécuté sans limite, les attaques tournoyantes durent plus longtemps, et la caméra (autrefois récalcitrante et énervante) se montre enfin docile.
Nous avons donc là une aventure qui s’enchaîne sans frustration, rythmée par des dizaines d’activités variées. Courses, mini-jeux rétro, énigmes, défis de plateformes, et même des séquences façon « Crazy Taxi » ou shoot à la première personne. En quelques mots : impossible de s’ennuyer ! Et pour ceux qui aiment personnaliser leur expérience, les « tonics » permettent de modifier la difficulté, le style visuel ou même d’ajouter... des yeux globuleux à tous les ennemis. Oui, sérieusement.
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Vous me ferez peut-être faire l'achat.
Nikoderico était vraiment sympa.