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Call of Duty: Black Ops Cold War, « nous avons réussi à repousser les limites de la série »

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Ce sont cette fois-ci les contours du prochain Call of Duty que nous décortiquons en compagnie du lead game designer Matt Scronce.

Souvenez-vous, il n’y a pas si longtemps que cela nous avons interviewé Matt Scronce, lead game designer chez Treyarch, au sujet de la bêta actuellement en cours. Nous avons beaucoup parlé du mode Équipe d’Assaut - Bombes Sales et ce coup-ci nous voulions nous attarder un peu plus sur les inspirations qui ont permis à Cold War d’être ce qu’il est.

Call of Duty Black Ops Cold War beta screenshot 2 Call of Duty Black Ops Cold War beta screenshot 3

C’est donc sans grande surprise que nous avons abordé le cas des anciens opus. Entre comparaisons, résurrection et bilan général, Matt Scronce nous explique plus en détail pourquoi Call of Duty: Black Ops Cold War est si unique à ses yeux.

Vous êtes-vous beaucoup appuyé sur les jeux passés pour réaliser Call of Duty: Black Ops Cold War ?

  • Si vous êtes familier avec la série et plus particulièrement avec Call of Duty III et World at War, alors vous savez qu’il existait un mode appelé Guerre. Comme je l’ai dit dans la précédente interview, je travaille pour Treyarch depuis une dizaine d’années maintenant. À chaque nouvel opus, j’ai tenté de faire revenir ce mode d’entre les morts, en vain. Cette année j’ai finalement réussi et cela a donné Armes Combinées – Assaut, l’un de mes modes préférés. Pour ceux qui n’ont pas eu l’occasion de le tester, il s’agit d’un combat qui oppose deux équipes de 12 joueurs ayant pour objectifs de capturer un point central sur la carte. Une fois qu’une équipe s’est distinguée, elle doit ensuite capturer d’autres zones qui s’enfoncent plus profondément en territoire ennemi. Donc oui, pour répondre à votre question, ce mode est la preuve que nous avons remis au goût du jour certains succès passés de la saga. Cela dit, nous nous sommes appliqués pour donner un côté plus immersif et plus abouti d’un point de vue gameplay.

Nous n’avions pas revu de véhicules jouables en multi dans un Call of Duty réalisé par Treyarch depuis World at War. Pourquoi avoir attendu si longtemps pour marquer leur retour ?

  • C’est bien dans World at War que nous avons vu pour la dernière fois des véhicules utilisés dans le cadre d’un multijoueur classique. Mais depuis, Call of Duty: Blackout est passé par là. En dépit de sa nature de Battle Royale, cela reste un mode multijoueur et c’est par son biais que nous avons acquis le plus d’expérience avec les véhicules. Nous avons évoqué leur intégration dans tous les jeux, mais nous ne les avons ramenés que parce que cela avait du sens pour Cold War. Dans le mode Armes Combinées, leur ajout est assez timide finalement par rapport aux combats d’infanterie qui représente le cœur du jeu.

À l’inverse, vous n’avez pas l’air de vous être trop inspiré de Call of Duty: Modern Warfare. Comptez-vous garder les excellents modes qu’a introduits le dernier opus ?

  • Il y a plusieurs modes que nous ne pourrons détailler qu’une fois Call of Duty: Black Ops Cold War lancé le 13 novembre prochain. Pour l’heure nous sommes concentrés sur les nouveautés qu’introduit Cold War, que ce soit le mode Équipe d’Assaut – Bombes Sales, Armes combinées ou encore VIP Escort. Au moment de choisir les modes, nous nous sommes surtout intéressés à ce qui faisait sens pour un jeu Black Ops, mais aussi à ce qui était le plus fun à jouer.

Dans le même ordre d’idée, pourquoi avoir retiré les fonctionnalités de mouvement de Modern Warfare comme le Sprint Tactique ou le fait de pouvoir s’appuyer contre un mur ?

  • Cela est essentiellement lié à la nature du jeu. En lançant le projet, nous voulions qu’il soit dans la même veine que les autres jeux Black Ops, à savoir rapide et fluide. Nous ne voulons pas restreindre les joueurs dans leurs mouvements. Au sujet du sprint, Cold War a son propre atout que nous appelons Sprint Take-off (NDLR : décollage dans la langue de Molière) qui procure un boost de vitesse lors du démarrage du sprint. Ce n’est pas quelque chose à activer, mais juste une mécanique que nous avons mise en place. C’est de cette manière que nous rendons le jeu plus dynamique sans compliquer les manipulations à la manette ou à la souris. Nous ne voulons pas forcer les joueurs à ralentir le rythme. L’aspect tactique des déplacements existe toujours pour sa part. Il passe essentiellement par des stratégies de positionnement dans notre jeu.

En vous démarquant autant par rapport à Modern Warfare, un épisode aimé qui a donné un nouveau souffle à la série, n’avez-vous pas peur de rester dans son ombre ?

  • Non, cela ne nous stresse pas vraiment. Modern Warfare est effectivement un super jeu qui a amélioré la série sous certains aspects. En ce qui nous concerne, nous nous sommes demandé comment repousser nous-mêmes les limites de la série. Je suis assez confiant sur le fait que nous ayons réussi. Je suis assez fier de ce que nous avons fait chez Treyarch, en particulier à cause des nombreux problèmes liés au COVID-19. Nous avons bien géré la transition qui nous a forcés à travailler à la maison. Donc non, nous ne sommes vraiment pas stressés. Nous avons nos inspirations et nous avons pu l’utiliser pour faire quelque chose qui nous ressemble.

Call of Duty: Black Ops Cold War verra le jour le 13 novembre prochain, et est actuellement précommande chez la Fnac à 56,99 €.

Commenter 3 commentaires

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ano0
La machine à "pognon" de nouveau relancer, ils vont nous expliquer que chaque nouvel opus est incroyable de réalisme...mais que tu vois une physique de véhicule même pas au niveau d'un battlefield 1942 .
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