L'USK dit "nein" à Riptide.
Tout comme Dead Island avant lui, Dead Island: Riptide ne verra pas le jour en Allemagne qui est, ironiquement, le pays où est basé l'éditeur du jeu, Deep Silver. L'Unterhaltungssoftware Selbskontrolle (USK), organisme d'évaluation des logiciels et par conséquent des jeux vidéo, se doit d'interdire la vente de tout jeu qui fait montre d'un haut degré de violence envers des personnages humanoïdes.
Les zombies étant mutilés et violentés à grand renfort de gerbes de sang, viscères et autres, la décision de ce ban ne surprendra personne, surtout au vu du fait que l'opus précédent avait connu le même sort pour des raisons identiques.
N'ayant pas de version censurée plus édulcorée de son jeu à proposer, Deep Silver se voit donc contraint de faire une croix sur l'édition de Dead Island: Riptide dans son pays. Sebastian Reichert, Creative Producer, n'a pas manqué de laisser échapper son exaspération :
Nous n'avons pas de version censurée alors nous ne pouvons pas vendre le jeu en Allemagne, ce qui est assez bizarre au vu du fait que c'est un des jeux les plus vendeurs et que personne chez nous ne le connaît. Il y a des lois qui interdisent la violence envers des créatures humanoïdes. Peu importe ce que sont les ennemis, s'ils s'apparentent à des humains, cela coince.
Dans le cas de Dead Island, attaquer les zombies dans leur état, c'est de la mutilation de cadavres, ce qui est problématique.
Bizarrement, Gears of War 3, également champion du gore et du démembrement, est disponible à la vente libre en Allemagne et ce depuis sa sortie. Un fait qui n'avait pas manqué d'étonner tout le monde, et surtout EPIC, vu qu'il s'agissait du premier épisode de la série à avoir reçu le feu vert du gouvernement.
Malheureusement, Dead Island: Riptide n'a pas eu cette chance et les joueurs allemands devront passer par l'import pour mettre la main dessus. Pour le reste du monde, la sortie est attendue pour plus tard cette année.
