Trois heures en compagnie de Raiden. Trois heures de bonheur ?
Sinon, Jack – pour les intimes ter – est évolutif. Normal, me direz-vous, puisque c’est un cyborg ninja. Concrètement, le mode Personnaliser offre l’opportunité d’améliorer capacités et armes, lesquelles s’acquièrent au fur et à mesure. L’accès est libre, en sachant qu’il est préférable d’attendre les entractes (entre deux niveaux NDLR). Néanmoins, contrairement à DmC: Devil May Cry, les Points Combats ne sont pas remboursables. Autrement dit, il faut faire le bon choix tout de suite, sous peine de regretter sa dépense. C’est un élément de plus qui confirme cette propension à offrir du challenge (aucune aide extérieure).
Des séquences aussi belles à suivre qu’intéressantes à jouer.
Sans surprise, le Character Design transpire le meilleur des univers précédemment mis en place par PlatinumGames. Aidés par le génie de Kojima Productions, les développeurs ont donné naissance à un casting de fous furieux. Comme toujours, ils se sont tournés vers le manichéisme et les stéréotypes côté forme (rouge pour les méchants, bleu pour les gentils). Comme toujours, leurs personnages ont de la "gueule" et bénéficient d’un background digne de ce nom. De ce point de vue là, MGR ne dénotera pas trop dans la mythologie MG, connue pour ses bad guys ultras charismatiques (pour sûr Samuel en est un). Forcément, les vilains, et les face-à-face qui vont avec, ont droit à des séquences aussi belles à suivre qu’intéressantes à jouer (du moins, pour deux d’entre eux).
Vous l’aurez compris : Metal Gear Rising: Revengeance est bien parti pour briller, catégorie beat them all (peut-être pas par ses graphismes en revanche…). S’il parvient à valider tous les points positifs entrevus (gameplay peu indulgent, mise en scène orgasmique, Game Design au top) et tient en haleine suffisamment d’heures (zéro certitude sur ce point), alors il aura tout d’un grand. Du reste, c’est sans aucun doute ce qu’il manquait à PG pour être reconnu de tous : faire aimer un mal-aimé à sa juste valeur…
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