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BEST-OF Old Gen : les jeux qui ont marqué notre rédaction ces sept dernières années

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Maintenant que les PlayStation 5 et Xbox Series X et S sont là, remémorons-nous les jeux de la génération précédente.

Shadow of the Tomb Raider

Après un reboot très réussi en 2013, Crystal Dynamics a poursuivi la nouvelle trilogie des aventures de Lara Croft en 2015 avec Rise of the Tomb Raider, mais c'est bien Eidos Montréal qui a terminé le travail avec Shadow of the Tomb Raider en 2018, Crystal Dynamics étant trop occupé sur Marvel's Avengers. La lose. Avec une Lara plus sombre et violente que jamais, le jeu en semi-monde ouvert prend place cette fois en Amérique du Sud, l'ambiance est réussie, les lieux sont vivants, le gameplay répond au doigt et à l'œil et le contenu est conséquent pour les amateurs de Trophées Succès. Plus que Shadow of the Tomb Raider lui-même, c'est la trilogie entière qui m'aura marqué, un renouveau bienvenu pour une Lara Croft qui commençait à prendre de l'âge.

  • Horizon: Zero Dawn (Guerrilla Games, 2017) :

Horizon Zero Dawn

Lorsque les développeurs de Guerrilla Games ont annoncé travailler sur une nouvelle licence, il y avait de quoi lever un sourcil, et lorsqu'ils ont expliqué qu'il s'agissait d'un open world dans un monde post-apocalyptique habité par des dinosaures mécaniques, c'est carrément la mâchoire qui est tombée. Et pourtant, manette en main, l'aventure d'Aloy se dévore, l'univers est passionnant à découvrir, le scénario est prenant, l'héroïne est charismatique, le contenu est riche, et les graphismes sont somptueux. Un jeu depuis sorti sur PC, mais qui m'aura passionné sur PS4, en espérant que Horizon: Forbidden West me passionne de la même manière sur PS5 (même s'il sort sur l'ancienne console de Sony).

  • Far Cry 5 (Ubisoft, 2018) :

Far Cry 5

Ayant adoré Far Cry 3 à l'époque, j'avais été un peu déçu de la redondance de Far Cry 4, je me suis donc lancé dans le cinquième opus sans trop d'attentes. Et pourtant, quelle baffe. Côté gameplay, Ubisoft ne fait pas vraiment évoluer la recette, mais Far Cry 5 apporte un peu de nouveautés, notamment la disparition des tours à grimper pour découvrir la zone au profit d'une exploration plus réaliste, mais c'est surtout grâce à son ambiance et aux personnages (Joseph Seed et Faith en tête) que le jeu a su me marquer, avec un discours apocalyptique sectaire puissant, et plusieurs fins forts sympathiques. Une justesse d'écriture que je n'ai pas retrouvée dans sa suite Far Cry: New Dawn, dommage, mon regard se tourne désormais vers celui de Giancarlo Esposito, grand méchant du futur Far Cry 6.

  • Until Dawn (Supermassive Games, 2015) :

Until Dawn

Grand amateur de films d'horreur (et donc de slashers), je n'attendais pas du tout Until Dawn, car n'ayant pas de PlayStation 4 à sa sortie, le titre ne m'intéressait pas. Ce n'est que plusieurs années après que j'ai pu insérer le disque dans la console, par curiosité, car les jeux modernes et leurs jump scares me fatiguent. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un jeu d'aventure narratif où les choix ont vraiment de l'importance sur la durée et des répercutions immédiates violentes, des graphismes fort réussis avec des acteurs convaincants (Rami Malek et Hayden Panetierre, un plaisir) et surtout une écriture au poil. Personnages attachants ou détestables, mais toujours réussis, scénario avec des rebondissements inattendus (dans ce genre, c'est rare) et une vraie maîtrise de l'horreur, Supermassive Games sait ici poser une vraie ambiance oppressante sans tomber dans la facilité du jump scare. Une vraie claque, à faire et à refaire plusieurs fois pour découvrir de nouvelles séquences. Dommage que le studio ait modifié sa recette avec The Dark Pictures: Man of Medan, très décevant.

  • Night in the Woods (Infinite Fall, 2017) :

Night in the Woods

En matière de jeux vidéo, je reste curieux évidemment, et le style graphique très coloré et mignon de Night in the Woods m'avait tapé dans l'œil à sa sortie. Ni une ni de deux, je me lance dans l'aventure et découvre un jeu narratif au gameplay très pauvre (qui consiste à marcher et dialoguer), mais à l'ambiance totalement prenante. Le scénario est captivant, les personnages sont profonds et attachants, l'écriture est maîtrisée du début à la fin, le jeu brasse un tas de thèmes différents en quelques heures, et la musique d'Alec Holowka est touchante. Un jeu qui m'aura marqué, et plus d'une fois, car il est disponible sur un tas de plateformes et c'est toujours un régal de retourner à Possum Spings avec Mae et sa bande.

God of War image

Ayant bien apprécié les précédents jeux God of War sur PS2 et PSP, j'ai évidemment craqué pour le God of War de Santa Monica Studio sorti en 2018 le jour de sa sortie, sans en attendre vraiment plus qu'un bon jeu d'action beat'em all (ce qui est assez rare de nos jours dans les AAA). Outre l'énorme baffe graphique prise dans la figure, sur une PS4 classique, le jeu m'a totalement subjugué par son ambiance et son univers tiré de la mythologie nordique, que j'apprécie bien plus que celle grecque. Le gameplay est soigné et évolue au fil de l'aventure, de même que la relation entre Kratos et Atreus, le doublage français est une réussite totale (merci Jean-Philippe Brière) et surtout, la mise en scène en plan séquence du début à la fin du jeu est impressionnante, tout en restant discret. Une claque de A à Z, en passant par le K de Kratos.

  • Assassin's Creed Odyssey (Ubisoft, 2018) :

Assassin's Creed Odyssey

Les Assassin's Creed m'avaient gavé après le III (même si Black Flag reste super), mais j'avais pourtant bien accroché à Origins. J'attendais donc Odyssey avec la plus grande impatience, et je n'ai pas été déçu du résultat. L'univers est énorme, il y a vraiment un tas de choses à découvrir, les combats sont vraiment dynamiques, les paysages sont sublimes et l'histoire, pure tragédie à l'ancienne, reste intéressante, car portée par des personnages charismatiques, Kassandra en tête de file. Certes, le jeu sent le Origins 1.5, mais sa vaste étendue m'a permis de passer des dizaines et des dizaines d'heures à gambader en Grèce sans jamais m'ennuyer, avec beaucoup trop de temps passé sur le mode Photo.

  • No Man's Sky (Hello Games, 2016) :

No Man's Sky

Sean Murray et Hello Games nous promettaient le rêve de tout amateur de science-fiction, partir explorer librement la galaxie, avec une infinité de planètes générées aléatoirement. Sauf qu'au lancement, No Man's Sky était horrible, bogué et surtout vide. J'ai donc attendu la mise à jour Beyond pour me lancer dans le jeu, et je ne suis pas déçu du voyage, qui continue encore aujourd'hui. Avec son énorme liberté, son côté role play (ici, un Gek avide d'argent) et ses planètes qui réservent régulièrement de belles surprises, No Man's Sky est enfin le jeu attendu par des millions de joueurs, et un tel retournement de situation a de quoi marquer une génération de consoles.

Death Stranding

Hideo Kojima et moi, ça fait deux, ses précédents jeux ne m'ont jamais vraiment touché, alors Death Stranding, je ne l'attendais pas. D'ailleurs, je l'ai découvert à sa sortie sur PC quelques mois plus tard, et une fois passé les premières heures de jeu à se demander où ce scénario sans queue ni tête et ce gameplay ultra rigide vont nous mener, eh bien, le titre est une totale réussite. Déjà, parce que le scénario n'est pas si flou qu'il paraît, parce que le gameplay sait évoluer suffisamment pour ne plus être trop agaçant grâce aux améliorations et aux véhicules, mais surtout, c'est l'ambiance même de Death Stranding qui m'a marqué, avec un univers post-apocalyptique vraiment original, des personnages riches et attachants aux motivations loin d'être manichéennes et une bande originale du plaisir (Low Roar, Silent Poets, etc.). Une claque inattendue et particulièrement bienvenue pour conclure la huitième génération.

  • Overwatch (Blizzard, 2016) :

Overwatch

Mon jeu de la génération PS4/Xbox One reste tout de même Overwatch, sur lequel je viens de dépasser les 1 000 heures de jeu tout récemment. Ce qui n'est finalement pas si énorme en quatre ans. Le jeu m'avait totalement séduit à sa sortie, je me suis plongé dans son univers avec les comics et les cinématiques animées, j'ai suivi activement la scène eSport de l'Overwatch League, et j'ai surtout continué de le lancer régulièrement (malgré une communauté exécrable), pour découvrir les nouvelles cartes et les nouveaux Héros, gagner des Coffres et des skins Légendaires et participer aux évènements réguliers, mais il faut bien avouer que tout cela commence à tourner en rond. Si Overwatch reste donc mon coup de cœur de la génération, Blizzard a fort à faire avec Overwatch 2 pour que la passion perdure encore quatre ans de plus.

redacteur vignetteClint008
Rédacteur - Testeur

Commenter 5 commentaires

dante0891
Je ne vais pas avoir énormément de titre mais je retiens seulement ceux-ci :
- FF7R
- Until Dawn
- FF15
- God of War
- The Last of us 2
- GTA 5 :lol:
- Farming Simulator 19 (je ne pensais pas que c'était aussi bien XD)
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Après j'avoue que sur cette gén, je n'en ai pas fait beaucoup :/ contrairement à la PS3 ou avant dont les noms de jeux me sautent au visage.
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popotte13
No man sky a sont lancement n'était pas horrible. La sensation de liberté était déjà la et l'envie de découvrir l'histoire aussi. Il est clair que le jeu s'est amélioré au fil des patchs mais perso, jme sentait pas floué de l'avoir acheté au launch
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glivx
Perso je me suis beaucoup amusé ces dernières années sur les machines que je possède, voilà une liste des jeux qui viennent à l’esprit quand je pense aux titres auxquels j’ai joué :
- Red dead redemption 2
- Gravity rush 2
- The last guardian
- The last of us 2
- Final fantasy XV
- Muramasa rebirth (la Vita mérite que je cite un jeu XD)
- Guilty gear Xrd
- Nier automata
- God of war
-Bloodborne
J’ai d’autres jeux que je pourrai citer, mais bon il faut savoir s’arrêter à un moment XD
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