BEST-OF Old Gen : les jeux qui ont marqué notre rédaction ces sept dernières années

Quels sont les dix jeux qui m’ont le plus marqué au cours de la génération PlayStation 4 et Xbox One ? En voilà une très bonne question. En essayant de poser sur le papier cette liste, je me suis aperçu que si j’ai touché à un nombre assez impressionnant de jeux pendant ces sept dernières années, que ce soit pour le travail ou pour le plaisir, j’ai surtout pris conscience que m’asseoir dans un canapé pour jouer devant ma télé n’est vraiment pas ce que j’aime. En fait, je pense sincèrement n’avoir allumé mes consoles de salon pour le plaisir que quelques dizaines de fois pendant toute cette période. 

À la maison, c’est sur PC que j’ai trouvé mon bonheur que ce soit sur mon desktop ou sur mon portable gaming. Avec l’arrivée de la réalité virtuelle, dès 2015, j’ai découvert un autre monde (le VRai monde), une autre façon de jouer, une autre façon de consommer des médias, une autre façon de viVRe le jeu vidéo. Cela a changé ma vie de gamer. Sinon, ce n’est pas un secret, j’ai toujours plutôt été un joueur nomade - je suis souvent en déplacement - et si j’ai naturellement une Nintendo Switch pour m’accompagner, ce sont surtout des casques VR portables (Gear VR, Oculus Go, Oculus Quest puis Quest 2) qui m’ont suivi partout durant toutes ces années. Ils sont pour moi de véritables consoles portables VR.

• Half-Life: Alyx (PC VR, Valve, 2019) :

L’arrivée de Half Life: Alyx a été pour moi un choc. D’abord, parce que je suis un grand fan de la licence, ensuite parce que c’est, à ce jour, le titre le plus réussi que j’ai pu essayer. Valve maîtrise la réalité virtuelle et il l'a parfaitement démontré au travers de ce titre qui offre des graphismes impressionnants, un gameplay parfaitement pensé pour la VR, et tout cela enrobé dans un story telling dont il a secret. Je l’ai fini pas moins de trois fois et je pense que je le relancerai encore plusieurs fois.

• Beat Saber (PC VR, Quest 1 et 2, Beat Games, 2019) :

Beat Saber est un jeu dangereux, un peu comme le Tetris de la Gameboy, car le lancer peut rendre addict et faire oublier le temps qui passe. Deux sabres laser de Jedi dans les mains, des cubes à couper, des murs à éviter et des musiques de ouf, ce jeu – qui n’aurait aucun intérêt en dehors de la réalité virtuelle – est sans doute le meilleur ambassadeur pour la faire découvrir. Il plaît à tout le monde, même à ceux qui ne sont pas joueurs et il m’a occupé de très (trop ?) longues heures.

• Sparc (PC VR, CCP, 2017) :

Voilà un jeu, en réalité virtuelle, qui fait oublier en quelques secondes que nous sommes en fait en train de jouer. Inspiré de Discs (Tron), c’est une sorte de Dodge Ball futuriste qui se joue à deux, en face à face, dans un long couloir où notre balle rebondit avec une physique très réaliste. L’immersion est folle et la dépense énergétique est au niveau de cette folie. Lancer la balle, dévier celle de l’adversaire ou encore l’éviter, tout se fait de façon instinctive comme cela se passerait dans la réalité. J’y ai passé de nombreuses heures et, à chaque fois que je le relance, le virus me reprend et je n’ai pas envie de m’arrêter.

• Superhot VR (PC VR, Quest 1 et 2, SUPERHOT Team, 2016) :

Grand fan de Matrix, Superhot VR m’a séduit dès les premières secondes. Le concept de base de ce jeu est assez original : le temps ne se déroule qu’en fonction de nos propres mouvements. L’ennemi est face à nous grandeur nature et il faut l’éliminer en le frappant ou en le touchant avec de simples objets ou des balles dans un monde où, la plupart du temps, tout est au ralenti. Si vous rêvez de vivre un bullet time comme Néo, c’est le jeu parfait auquel je joue encore volontiers plusieurs années après sa sortie.

• Dirt Rally 1.0 & 2.0 (PC VR, Codemasters, 2016 et 2019) - Project CARS 2 et 3 (PC VR, Slightly Mad Studios, 2017 et 2020) :

Étant équipé d’un poste de simulation (baquet, vérins, volant, levier de vitesse, frein à main...) et d’un casque de réalité virtuelle, c’est donc avec ces simulations (que j’ai passé le plus de temps, ces dernières années. Autant vous dire qu’une fois le casque VR sur les yeux et les vérins en action, je suis un VRai pilote et la notion de jeu disparaît très vite. Rien que sur ses deux licences, j’ai passé plus d’un millier d’heures... c’est complètement délirant, mais c’est tellement bon.

• Alien: Isolation (PC, PC VR, Creative Assembly, 2014) :
  

Si Dead Space est le survival qui m’a le plus marqué lors de la génération PS3 (je viens de refaire les deux premiers épisodes sur PC, il y a quelques semaines), Alien: Isolation est celui de celle-ci. Être la proie de l’Alien, devoir trouver son chemin hors de cette base spatiale sans le rencontrer, devoir en permanence écouter le moindre bruit, scruter son scanner et chercher des planques m’a totalement replongé dans l’ambiance angoissante et stressante que j’avais tant aimée dans le premier film. En fait, plus que ça, tout au long du jeu, j’ai eu l’impression d’être dans le film. Bien sûr, mais vous n’en doutiez pas, c’est en VR (grâce à un mode amateur) que j’ai le plus apprécié ce jeu.

• Street of Rage 4 (PC, Switch, Lizardcube et Dotemu, 2020) :

S’il y a bien un jeu auquel je ne pensais pas jouer outre mesure, c’est bien Street of Rage 4. Depuis que j’ai glissé la cartouche dans la Nintendo Switch, en juillet dernier, c’est presque le seul jeu auquel je joue sur cette dernière. J’apprécie le gameplay extrêmement bien pensé, la possibilité de jouer rapidement et surtout le système de scoring qui donne envie de toujours faire et refaire les différents niveaux pour obtenir un meilleur score.

• Pac-Man Championship 2 (PC, Switch, Bandai Namco, 2016) - Space Invaders Extreme (PC, Switch, Taito, 2018) :

Inutile de vous le cacher, j’ai pour les licences Pac-Man et Space Invaders un attachement plus que particulier. Dans mon enfance, j’ai passé de très nombreuses heures sur les bornes d’arcade originales, et même sur les versions consoles de l’époque. Depuis, je teste régulièrement les différentes déclinaisons proposées, et les deux que j’ai choisi pour mon top de cette génération sont sans doute les meilleures de toutes. Dans les deux cas, l’esprit même des licences a été conservé, mais le travail sur la modernisation des gameplays et des modes de jeux a été extraordinaire. Les deux titres m’ont scotché pendant des heures - je vise le 100 % - et je peux vous dire que je ne suis toujours pas arrivé au bout de mes peines. Voilà encore des jeux qui se jouent rapidement entre deux tâches et c’est exactement ce que je recherche pour me défouler.

• Guns, Gore & Cannolis (PC, Crazy Monkey Studios, 2015) :

Un petit jeu indépendant dans mon top 10 ? Mais il est fou, devez-vous penser. En fait, en regardant les titres auxquels j’avais le plus joué hors VR, je suis tombé sur celui-ci en huitième position. Découvert par hasard, en fouinant dans Steam, ce sont d’abord ses graphismes qui m’avaient attiré en lisant la description. Après l’achat, non seulement je n’ai pas été déçu, mais je me suis vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup amusé avec ce titre. J’ai bien sûr plongé pour l’achat du second opus, mais, bizarrement, j’y ai moins joué.

• Mario + The Lapins Crétins : Kingdom Battle (Switch, Ubisoft, 2017) :

Vous n’imaginez même pas à quel point j’ai pu y jouer. J’adore les jeux au tour par tour, les Lapins crétins sont partout dans mon bureau, quant à l’univers de Mario, inutile de vous dire que je le kiffe. Ce titre correspond donc parfaitement à ce que j’avais envie de voir – sans pour autant l’attendre – sur ma console Switch. S’il a bien un titre pour lequel j’attends une suite, c’est celui-ci.

Clint008 Rédacteur - Testeur