Namu Amida Butsu

Et en parlant de musique, les bandes-son des jeux de la licence sont généralement de très bonne qualité et l’OST d’Assassin’s Creed Shadows ne déroge pas à la règle. Outre un thème principal particulièrement marquant et qui nous fait regretter l’absence d’un écran titre, les compositions du groupe The Flight s’insèrent parfaitement dans chaque moment de notre aventure sans fausse note. Ubisoft Québec avait déjà fait confiance au groupe pour Odyssey, donc rien de surprenant. Si leur légère inclusion d’Ezio’s Family est assez brève au cours de l’aventure, lors d’un moment qui s’y prête parfaitement, ce n’est pas tout. En effet TEKE::TEKE a également participé avec plusieurs pistes, dont une reprise complète de cette mélopée devenue un symbole de la série. Le groupe de rock montréalais nous a vraiment régalé, rendant notamment mémorable la première apparition du Shinbakufu avec Kage no koe. Les passages cinématiques qui accompagnent ses chansons s’en retrouvent vraiment grandis et cela participe énormément à leur appréciation, Mienai Iro nous met par exemple directement en tête le rétablissement de Naoe en la réécoutant. Pour Yasuke, ce qu’a proposé Tiggs Da Author lors du passage de gameplay sous la pluie est vraiment génial ! Les instruments typiques du Japon sont eux bien représentés, à commencer par le tsuchibue dont l’air va nous rester gravé en mémoire. Dans certains lieux nous pouvons même voir et donc entendre un joueur de taiko. Et petit détail amusant, en marchant sur un shamisen qui était posé à terre, cela activait ses cordes, permettant d’en jouer d’une certaine manière.

Assassin’s Creed Shadows mérite clairement de finir dans votre ludothèque.

Comme dans de nombreux jeux en monde ouvert, nous avons eu droit à quelques bugs d’affichage plus drôles que méchants (un chien se tenant droit en lévitation par exemple) et à un crash à la suite d’une cinématique, mais rien qui vienne réellement nuire à notre expérience. Le plus irritant concernait deux Trophées de l’intrigue liés au Shinbakufu et au troisième acte, non obtenus sur le moment et qui sont finalement tombés des heures plus tard. Dans le doute, conservez une sauvegarde antérieure. Également, une cible à tuer (le Godai du feu) était mystérieusement absente. En changeant de région et revenant sur le lieu, tout était réglé.

Quant à la DualSense de la PS5, elle renforce encore plus l’immersion en nous faisant notamment ressentir les gouttes d’eau sous la pluie. Elle est aussi mise à profit lors du tir à l’arc avec la vibration de la corde et son haut-parleur nous fait par exemple entendre le bruit de notre lame remise dans son fourreau.

Après ce long exposé, que dire si ce n’est qu’Assassin’s Creed Shadows mérite clairement de finir dans votre ludothèque si vous appréciez le Japon, sa culture, le respect de ses traditions et la licence dans son ensemble. Tout n’y est pas parfait, surtout si vous attendiez du lore moderne ou lié aux Isus, mais le périple de Naoe et Yasuke a du cœur et propose une vision inédite du conflit entre Assassins et Templiers qui s’intègre parfaitement à la réalité historique du pays. L’exploration de ce monde ouvert a de plus été rendue très agréable, de quoi nous scotcher à notre Animus pendant de nombreuses heures. Merci aux développeurs pour ce petit joyau, et il y a clairement du monde compte tenu de la longueur record des crédits !

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Test réalisé sur PS5 standard en grande partie sur la version 1.002.103.

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Alexandre SAMSON (Omega Law) Rédacteur
Accro à Assassin's Creed et Destiny, grand amateur de RPG et passionné d'expériences vidéoludiques en général. Lecteur de comics (DC) et de divers mangas (One Piece !). Chimiste de formation et Whovian dans l'âme.
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