
Assassin's Creed Shadows : Nous avons longuement parcouru le Kansai de la fin du 16e siècle avec Naoe et Yasuke. Une aventure qui nous en a mis plein la vue, mais pas seulement.
30 millions d’amis
Parlons maintenant de notre Repaire, cette composante qui a pris bien des formes au fil des épisodes. Rénovation de Monteriggioni, amélioration du Domaine Davenport, de notre colonie pirate à Great Inagua ou de Ravensthorpe, les développeurs aiment nous proposer cette touche de gestion. Cette fois, c’est la propriété de Tomiko qui sert de point de départ à cette base d’opérations, mais avec une approche inédite, nous laissant bien plus libre dans la manière de la gérer. En effet, nous avons le choix de l’emplacement des bâtiments à construire dans un périmètre défini. La conséquence de cela est que la zone est dans sa propre bulle avec un court temps de chargement entre elle et le reste du monde ouvert. D’ailleurs, les édifices n’apparaissent pas en s’approchant depuis les côtés et avant de se retrouver à l’intérieur (de même sur la carte), puisqu’il est bien possible d’y entrer et sortir librement depuis n’importe quelle position en dehors du sentier prévu à cet effet. Mais il faut vraiment le vouloir pour briser l’illusion.
Le Repaire propose pas mal d’éléments utiles et une dimension façon Animal Crossing.
C’est là que nous croisons ensuite nos alliés de la Ligue, donnant lieu à des interactions assez sympathiques que ce soit entre eux ou avec notre duo. Il est d’ailleurs possible de parler au personnage que nous n’incarnons pas, après quoi il est possible de le contrôler, soit une alternative plus naturelle au changement via le menu. En dehors de Tomiko et l’adore Junjiro, qui par bien des aspects est traité comme un troisième protagoniste (c’est totalement mérité), nous continuons donc d’apprendre à mieux connaître certaines de nos recrues, dont jusqu’à deux peuvent être équipées et appelées au combat ou servir de distraction. Oui, elles sortent alors de nulle part, ce n’est clairement pas la fonctionnalité la plus immersive du jeu contrairement à son équivalent qui passait mieux dans les environnements urbains de Brotherhood ou ACIII (ils sont limités aux villes). Chacun dispose d’une Aptitude active et peut par la suite gagner deux Passifs via des entraînements au Dojo, améliorant au passage son rang (Novice, Initié, Vétéran). Ils peuvent se révéler fort utiles lorsque de nombreux adversaires s’opposent à nous, mais il est tout aussi possible de s’en passer. Une partie d’entre eux est introduite au cours de l’aventure, tandis que les autres sont à aller chercher via des séries de quêtes annexes franchement bien pensées. Nous avons aimé leur venir en aide et découvrir les différentes facettes de leur personnalité. Même un goujat comme Gennojo a un bon cœur !
Bien que nous y ayons finalement passé très peu de temps par rapport au reste, contrairement à nos nombreux allers-retours à Ravensthorpe ou dans les Bureaux de Bagdad, le Repaire propose pas mal d’éléments utiles, dont la Forge qui une fois améliorée permet d’appliquer des gravures légendaires et d’améliorer notre équipement jusqu’au niveau 60. En plus de bonus généraux liés à un niveau, chaque bâtiment y va du sien, comme plus d’éclaireurs et des zones de recherche étendues ou un détournement de ressources augmenté. À ce sujet, nous trouvons que les Minéraux nécessaires à la construction sont bien trop rares par rapport au reste, ayant freiné le développement des lieux. Un autre avantage est de débloquer plus de Kakurega à travers le Japon et les acheter moins cher. Ces refuges permettent entre autres de faire le plein de rations ou de consulter les Tableaux de contrats de chaque région (des objectifs très simples pour gagner des ressources), qui affichent aussi des Opportunités. Même une fois le jeu terminé à 100%, il y aura donc toujours ça pour nous occuper. Nous n’aurions pas été contre une option pour faire s’écouler le temps en y dormant, même si cela peut inciter à modifier notre approche.
D’autres pièces thématiques viennent ajouter des bonus appréciables comme une augmentation du gain d’XP, la possibilité d’exposer l’équipement ou juste d’avoir notre coin à décorer à notre guise avec des éléments récupérés. Et pour qui veut y passer du temps, il y a toute une dimension façon AC (Animal Crossing) avec le choix du type de sol, de nombreuses décorations à placer (statues, clôtures, lanternes, arbres, etc.) et même des animaux ! D’ailleurs, nous pouvons caresser les différents types de chiens et chats qui se baladent un peu partout à travers le pays, dont des chiots et chatons. Outre le fait que ce soit mignon, c’est une manière de les enregistrer pour ensuite les intégrer au Repaire. Il en va de même pour certaines espèces sauvages dessinées. C’est vraiment adorable ! Autre détail à relever, nous sommes pieds nus dans les habitations, un bon respect des coutumes, bien que discret puisque nous ne voyons pas le procéder se faire. Enfin, nous croisons parfois la route de musiciens dont nous pouvons apprendre les chansons afin qu’elles soient jouées par Shinobu, mais sans possibilité de choisir laquelle.
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Comment peut-on encenser un flop pareil. La toxicité positive, est dangereuse pour l'univers du jeu videal.